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Moanda/Comilog : des interrogations après la découverte de sacs de produits chimiques sur le plateau Okouma

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Exploitation du gisement de manganèse. DR

La découverte, le lundi 27 juin écoulé, par des agents de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), de sacs contenant de produits chimiques, nuisibles, enterrés à au moins 7 m de profondeur sur le plateau Okouma, dans le département de la Lébombi-Léyou dans la Haut-Ogooué (Sud-est), continue de susciter, jusqu’à lors, moult interrogations.

Ce jour là, des agents de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) ne se doutaient pas qu’ils feraient une telle découverte au cours de leur traditionnelle opération portant sur l’extraction minière. Pourtant, quelques coups de pelles à plus de 7m de profondeur ont permis à ces agents de tomber sur de sacs, qui visiblement avaient été enterrés là, loin de toutes indiscrétions.

En effet, il s’agirait de produits toxiques. Quelques sacs ayant été perforés lors de la remontée du godet de la pelle, les six (06) agents présents sur les lieux ont ressenti des irritations des voies respiratoires, des picotements au niveau des yeux, et deux d’entre eux ont été pris de vomissement, indique la note d’information de la Comilog. Les deux agents chargés de retirer les engins de la zone impactée ont ressenti les mêmes symptômes. Tous ont été conduits à l’hôpital Marcel Abéké de Moanda, où ils ont été pris en charge, avant d’être envoyés sur Libreville pour des examens approfondis, pour plus de précautions, a-t-on appris.

Cette découverte, qui continue d’alimenter quelques débats ici et là, soulève plusieurs interrogations qui, espère-t-on, trouveront des réponses grâce aux autorités compétentes en la matière, avec l’ouverture d’une enquête. Car, il s’agit d’une question qui relève de la sécurité publique.

Comment des produits aussi néfastes, semblent-ils pour l’homme, sont-ils arrivés là. Comment sont-ils entrés sur le territoire national? Depuis combien de temps sont-ils présents dans cette zone ? S’agirait-il de déchets chimiques ? N’existe-t-il pas d’autres cas similaires enfouis quelques parts sous le sol gabonais ? Quels peuvent-être les effets, à long terme, de telles pratiques sur les populations ou sur l’environnement ? Dans un contexte de lutte pour la préservation de l’environnement, et pour la santé des populations, les autorités compétentes devront prendre à bras le corps cette affaire?

NT/AGP-Moanda

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