Moanda : Christian Boupassia, nouveau DG de l’école des mines

Le nouveau directeur général de l’Ecole des Mines et de la Métallurgie de Moanda (E3MG), Christian Boupassia, a été copté par l’ensemble des administrateurs, au cours d’un Conseil d’administration, qui s’est tenu mardi écoulé, au sein de l’établissement.

Selon le Président du Conseil d’administration, Maurice Ndziba, la rencontre avait pour point essentiel, le changement de gouvernance au niveau de l’école. Au cours de cette séance, l’ensemble du Conseil d’administration réuni a présenté à monsieur Otourou, l’administrateur directeur général sortant, ses remerciements et félicitations pour l’énorme travail abattu pendant son mandat de trois ans, en dépit de la pandémie de Covid-19. Le conseil a présenté par ailleurs ses félicitations au nouveau directeur général, Christian Boupassia, bien connu de la maison, puisqu’il intervient depuis l’ouverture de l’établissement en qualité d’enseignant et, est également membre du conseil scientifique et pédagogique, avec un doctorat en Science de la terre et de l’environnement obtenu en 2004 à l’Université de Bourgogne en France.

Selon le PCA, le nouveau promu jouira du statut d’ADG comme son prédécesseur, après que le ministre ait entériné sa nomination.

«J’ai été porté à la tête de cet établissement, de ce joyau, par l’ensemble des administrateurs à l’occasion du Conseil d’administration. Je rends hommage à monsieur Etienne Mvoula, le tout premier DG de l’Ecole de Mines, suivi de Monsieur Otourou qui vient aujourd’hui de me céder son fauteuil. C’est une lourde responsabilité, la tâche qui m’attends est énorme, d’autant plus que cette école ne s’inscrit plus dans un cadre purement nationale, mais à vocation sous régionale. Il faut travailler à son rayonnement, assurer son attractivité, chercher des financements à l’international, attirer les étudiants de la sous-région pour en faire une école de référence», a indiqué le nouveau directeur général de l’Ecole de Mines. Ce dernier a aussi déploré le faite que cet établissement soit considéré comme une école de la Comilog. Pour ce dernier, il faudra arriver à convaincre tous les partenaires, notamment l’Etat, de son rôle primordial au bénéfice de tous les acteurs. En tant qu’établissement supérieur, a-t-il ajouté, il est question de travailler avec le ministère de l’Enseignement supérieur et l’Université des Sciences Techniques de Masuku pour développer des synergies et des axes qui s’imposent pour la professionnalisation des étudiants de l’E3MG dans divers disciplines.

«Les impétrants de l’E3MG peuvent évoluer dans les télécommunications ou même dans l’informatique. C’est à nous de mettre en place ces synergies, de tisser la toile pour que l’école ne soit pas toujours vue comme une école de Comilog, au profit de la Comilog», a affirmé le nouveau directeur général de l’établissement.

Il a aussi réitéré l’intérêt de travailler davantage sur des partenariats avec les entreprises d’où qu’elles se trouvent pour qu’elles considèrent l’Ecole comme un partenaire possible et de choix. S’agissant des sujets prioritaires qui lui ont été transmis, l’actuel directeur général a cité, celui de la reconnaissance d’utilité publique de l’Ecole, mais aussi un financement de la Banque Africaine de Développement (BAD), dont la matérialisation est sujette à quelques difficultés administratives.

Pour l’administrateur directeur général sortant, «C’est le sentiment d’un travail accompli. Je voudrais quand même vous rappeler que j’étais ici à l’école en détachement par la société Comilog et donc j’arrive au terme de ce mandat qui a été accompli, malgré les difficultés que tout le monde connait particulièrement marqué par l’année 2020, avec l’arrêt des enseignements».

A son actif, on note, entre autres, la reforme des curricula du cycle ingénieur, le projet de don de la BAD pour améliorer le rayonnement de l’Ecole.

NTI/AGP-Moanda