Économie

MEAC 2 : les entreprises à l’heure du B to B

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Initiée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le ministère des Affaires étrangères, la deuxième Mission Economique et Commerciale de la francophonie en Afrique Centrale (MEAC) a débuté ce mercredi 6 juin à Libreville, avec une particularité : la grande propension laissée aux entreprises nationales et internationales de tisser des partenariats Business to Business (B to B), sinon entre elles.

Pour cette journée de prise de contact, les participants, composés d’entreprises locales et internationales, ont eu des rencontres d’affaires en format B to B. Un type de relation commerciale dans laquelle des entreprises fournissent des biens ou des services à d’autres entreprises.

C’est dans ce cadre qu’Entreprise Salma, basée au Niger et évoluant dans l’agro-industrie, a par exemple pu échanger et tisser des perspectives avec Eden Agri Lodge, une société gabonaise spécialisée dans la production d’aliment de bétail, la production de poussins d’un jour et la transformation du poulet. « Étant une entreprise qui produit des aliments pour les gros et petits ruminants, mais aussi pour la volaille, nous avons échangé avec Eden Agri Lodge sur la possibilité d’obtenir du maïs venant du Niger. Nous n’avons pas une grande capacité de production, mais ce que nous avons peut ravitailler Eden Agri Lodge », a expliqué Nafissa Hamidou Abdoulaye, directrice générale d’Entreprise Salma.

Pour Lovelyne Perrin Alima, représentante de Kooloo Sas, une société française évoluant dans le numérique, cette rencontre B to B permet d’avoir un large panel de partenaires potentiels dans son domaine d’activité. « Dès les premières discussions avec les entreprises, nous commençons déjà à envisager de potentielles collaborations », s’est-elle rejouie.

Si à travers cette approche, la majorité des entreprises visent la signature d’un partenariat, d’autres comme Solar Systèmes and Services, jeune entreprise locale de production et de distribution d’énergie renouvelable, visent le partage d’expérience. C’est ce qu’a confié l’un de ses responsables, Chrystopher Secky Moukongho. « Pour nous, ce B to B est un moyen de gagner en expérience. Et la meilleure façon d’y arriver est de se rapprocher des personnes qui l’ont déjà fait et qui peuvent nous édifier sur le développement des énergies renouvelables, comme l’a fait le président directeur de la CGPS-SA, Nare Mouni ».

A l’évidence, cette initiative de l’OIF menée à l’échelle de l’espace francophone peut servir d’exemple pour des rencontres similaires au plan national. Notamment pour ces PME gabonaises qui cherchent encore des partenaires pour se solidifier, sans pour autant viser, pour l’heure,  l’international.

CBM

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