Mbigou: Vers la reprise des travaux du projet de construction de la centrale hydroélectrique sur la Louétsi

Dans le cadre de la réalisation d’une étude d’impact environnementale relative au projet de construction d’une centrale hydroélectrique sur la rivière Louétsi, notamment au village Mandji dans le département de la Boumi-Louétsi, dans la province de la Ngounié, par le consortium GPC/ERANOVE, une main d’œuvre locale procède au nettoyage des poteaux électriques existants en vue de la relance des travaux.

Deux réunions de consultations publiques avec les populations locales s’étaient tenues en 2019 entre les instances gouvernementales et les porteurs de projets en vue de relancer les travaux de construction du barrage de la centrale hydroélectrique sur la Louétsi au village Mandji. L’objectif est de renforcer celui de Bongolo à Lébamba (chef-lieu du département de la Louétsi-Wano), lequel dessert les provinces de la Ngounié et la Nyanga. 

Selon le projet, l’énergie ainsi produite pourra aussi alimenter des localités voisines du Congo et raffermir davantage les liens de coopération. La première réunion avait été présidée en juillet de la même année par un membre de la délégation de la direction générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (DGEPN), en présence de l’ancien préfet du département de la Boumi-Louétsi Venant Ibangot. Il s’était agi de s’accorder avec les populations sur l’impact environnemental des travaux, la prise en compte du cahier de charges.

Outre la présence des élus locaux représentant les populations locales, on notait également la présence de quelques agents de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), du conservateur du parc des Monts Birougou, des membres du Bureau d’études de Géo-Guide, Artelia, Biotope, ceux de l’Eco système aquatique, du Droit et Cadastre miniers, de l’énergie, du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS), de Gabon Power Compagny (GPC) ou de la Banque africaine de développement (BAD). 

A partir de ces travaux, le village Mandji pourra renouer avec son énergie qui existait déjà en 1994 et éclairait jusqu’à Makongonio, un grand village à quelques encablures. A la suite d’une pièce défectueuse sur le mini barrage vers l’an 2000, la contrée a connu une rupture de fourniture en électricité. Ce qui a conduit les décideurs à relancer les travaux sur cet ancien barrage, par le nettoyage des poteaux des lignes électriques longtemps restés sous de hautes herbes. C’est une opportunité qui s’offre aux jeunes pour un emploi à durée déterminée. Il se susurre que les entreprises se chargeront également d’installer et réfectionner des pompes d’hydrauliques villageoises, réhabiliter le dispensaire et autres.

En somme, la gestion participative débouchera sur des clauses avec les conseils locaux et les populations. 

USN/JPM