Ogooué-Ivindo

Manifestation de Mekambo : Vers la voie d’un apaisement

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Marche de protestation des habitants de Mekambo.

La tendance est à la décrispation du climat socio-politique à Mekambo, le chef-lieu du département de la Zadié dans la province de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), au terme d’une réunion jeudi entre les membres du gouvernement et notables de la localité, estiment vendredi les observateurs.

Marche de protestation des habitants de Mekambo.

La délégation ministérielle, composée du ministre d’État aux Relations avec les institutions, Denise Mekam’ne, assurant l’intérim du ministre de l’Intérieur et de son collègue de la Défense, Michaël Moussa-Adamo, a échangé avec les notables à la salle de réunion de la préfecture.

Parmi les points abordés notamment les départs du préfet Frédéric Moughandza et du chef d’antenne de la documentation, le lieutenant Youbi, n’ont pas connu l’assentiment des membres du gouvernement.

Pour ce qui est de la Libération des détenus qui sont actuellement à Makokou, un responsable local du parti au pouvoir a affirmé à l’AGP qu’elle se fera au «cas par cas» en fonction des implications des uns. Il a reconnu que les populations ne sont pas satisfaites tant que ces cadres demeurent arrêtés. «Le calme est revenu, mais les populations sont encore sur leur faim par rapport à ceux qui sont actuellement arrêtés à Makokou», a déclaré le ministre de la Défense nationale.

«Nous les politiques, nous avions pris un coup quand bien même nous comprenons la gravité des actes posés par nos jeunes et nous devons chaque jour mener des actions pédagogiques pour éviter ce genre de désagrément à l’avenir», a ajouté Michaël Moussa-Adamo.

De son côté, le président des notables, Marcel Izembi, s’est réjoui de cette rencontre au cours de laquelle certaines mesures d’apaisement. «Le moral est haut», a-t-il dit, estimant leurs suggestions soient prises en compte par le gouvernement à l’avenir. Il s’agit de l’affectation par mesure sécuritaire des fonctionnaires décriés par les populations.

Il a également condamné l’attitude des jeunes qui ont aussi récupéré les armes saisies dans un camp des éco-gardes lors des pillages du mardi 25 mai écoulé.

Nicaise MAHOMBO MBELATA

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