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 Mali : ouverture de la semaine de réconciliation

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 LIBREVILLE, 16 septembre (AGP)-Cette première édition qui s’est ouverte jeudi 15 septembre 2022 sera désormais célébrée du 15 au 21 septembre en vue de permettre un échange entre Maliens, afin qu’ils puissent se pardonner, pour chasser les démons de la division, selon Assimi Goita, président de la transition.

La première édition de la Semaine de la réconciliation au Mali s’est ouverte ce jeudi 15 septembre à Bamako. L’événement sera désormais célébré du 15 au 21 septembre de chaque année. Il s’agit notamment de faciliter un échange entre Maliens, pour qu’ils puissent se parler, se pardonner.

A Bamako, c’est le président de la transition, le colonel Assimi Goita, qui a lui-même présidé la cérémonie de lancement des activités : « Une semaine comme celle que nous lançons aujourd’hui est une aubaine pour dissiper les démons de la division et de la terreur, pour faire germer des perspectives de développement, facteurs d’épanouissement collectif» a-t-il rapporté à RFI.

Avant de poursuivre : » Il est donc de notre devoir de créer les conditions d’un retour à nos valeurs séculaires pour réconcilier les communautés, réconcilier l’État et les citoyens.En somme, réconcilier l’ensemble des composantes de notre pays, afin de faire émerger une unité nationale plus solide, car ancrée dans les valeurs d’écoute mutuelle et de pardon. C’est à ce prix que nous pourrions utilement orienter nos énergies ainsi que nos intelligences vers le développement réel de notre nation ».

Le secrétaire politique du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), Babarou Bocoum, est lui sceptique quant à cette initiative. Il a estimé qu’il ne peut avoir de réconciliation dans la confusion. « Il y a un certain nombre de sujets qui devraient être clarifiés pour qu’on sache si c’est l’État malien qui cherche à se réconcilier avec des groupes armés ou bien s’il s’agit d’une réconciliation nationale. Forcément, il faut intégrer la classe politique et ses acteurs politiques, y compris Oumar Mariko et d’autres aujourd’hui qui sont en exil ou presque hors du pays, et on ne peut pas parler de réconciliation dans ce cadre. C’est pourquoi nous pensons qu’il ne peut pas y avoir de réconciliation dans la confusion », a-t-il déclaré.

AL/VEM/FE (source : RFI)

Valerie EZEME MBO

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