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La direction de l’hebdomadaire français « Jeune Afrique » a condamné ce mardi 8 février, l’expulsion lundi, d’un de ses envoyés spéciaux, Benjamin Roger, interpellé quelques heures à peine après son arrivée à Bamako.
L’expulsion du territoire malien de Benjamin Roger, journaliste du média français « Jeune Afrique », a fortement été condamnée par la direction de l’hebdomadaire précité, qui a qualifié cette mesure d’ « injustifiée et contrevenant à la liberté d’informer« .
« La direction de « Jeune Afrique » condamne la décision prise par les autorités maliennes de procéder à l’expulsion de son envoyé spécial, Benjamin Roger« , a-t-elle indiqué dans un communiqué publié ce mardi 8 février. Ajoutant que son envoyé spécial « était muni d’un visa d’entrée en règle et n’a pas dissimulé sa profession de journaliste, ni le fait qu’il venait l’exercer en toute impartialité au Mali ».
Selon les explications du média français, Benjamin Roger qui était arrivé à Bamako dans la nuit du 6 au 7 février, a été interpellé à son hôtel par la police lundi 7 février vers 11 heures, et conduit dans les locaux de la Brigade d’investigation judiciaire, où il a été interrogé, puis dans ceux de la Police de l’air et des frontières, où son expulsion lui a été signifiée.
En fin janvier de l’année en cours, le Mali avait informé les correspondants de la presse internationale de la mise en place d’un nouveau processus permettant à ces derniers d’exercer le journalisme pour le compte d’un média international au Mali.
Rappelons qu’en 2018, un journaliste de Radio France internationale (RFI) s’était vu retirer son accréditation, en raison de propos s’assimilant à de la « provocation » suite à « l’attaque kamikaze survenue dans la ville Ménaka qui avait occasionnée la mort de 4 soldats malien« . Depuis cet évènement, aucun journaliste de la presse internationale n’avait plus été expulsé du Mali.
DT
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