Makokou : Le budget du conseil municipal arrêté à plus de 650 millions de F CFA

Les conseillers municipaux de la commune de Makokou, la capitale provinciale, sont réunis ce jeudi 02 décembre en session ordinaire pour examiner le compte administratif et de gestion de l’exercice 2020 et le budget primitif 2022, a constaté l’AGP.

A l’occasion de cette double session ordinaire, le maire de Makokou, Guy Roger Ekazama a salué l’engagement de ses collègues à apporter leur pierre au long processus de développement de Makokou.

Pour l’année 2022, le budget de la commune de Makokou s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de 650 millions 479 mille 071 F CFA (250 479 071 F CFA) contre 690 millions 875mille 437 F CFA (690 875 437 F CFA) pour l’exercice 2021, soit une baisse de 40 millions 396 mille 366 F CFA (40 396 366  F CFA), correspondante à plus de 8%. Cette légère baisse est tributaire à la faiblesse de recouvrement consécutive à la non perception de plusieurs taxes locales, a-t-il dit.

«Ce budget que nous soumettons à votre appréciation est donc un instrument réaliste. Il a été conçu en tenant compte de l’actualité sanitaire liée à la Covid-19 qui nous tient en haleine depuis bientôt deux ans. D’ailleurs, les indicateurs y relatifs nous montrent que les jours à venir ne sont guère rassurants», a-t-il ajouté.

Les ressources propres, composées des produits de prestation de service, des droits et taxes locales et des ristournes se situeraient à la somme de 259 millions 399 mille 974 F CFA (259 399 974 FCFA), tandis que les subventions de fonctionnement, pour leur part, se situeraient à la somme de 391 millions 079 mille 097 F CFA (391 079 097 F CFA).

Pour l’année budgétaire 2022, le bureau du conseil se projette de lancer les travaux de la mairie du 1er arrondissement de la commune. Pour ce faire, une enveloppe de 111.000.000 F CFA provenant de la taxe municipale sur le carburant va y être consacrée.

Pour maintenir le cap, le maire Ekazama entend garder sa ville dans un état de salubrité acceptable; entretenir les voiries urbaines; aménager les places et espaces publics; doter l’administration municipale des instruments de travail pour assurer leur performance et rechercher les mécanismes idoines permettant de renflouer les ressources propres.

Nicaise MAHOMBO MBELATA