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Lutte contre la corruption : le Gabon à la conférence ministérielle de l’OCI

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La délégation gabonaise présente aux assises.

Libreville, 23 déc (AGP)-Le ministre gabonais de la Bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, a pris part à la conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), pour l’adoption de la convention de Makkah Al-Mukarramah, relative à la lutte contre la corruption dans les pays membres. Une conférence organisée du 20 au 21 décembre dernier à Djeddah en Arabie Saoudite.

Le ministre Francis Nkea Ndzigue était accompagné de l’ambassadeur du Gabon près le Royaume d’Arabie Saoudite, Représentant permanent du Gabon auprès de l’OCI, Son Excellence Guy Ibrahim Membourou, du Consul général de la République gabonaise à Djeddah, Abdelaziz Oupolo, et du vice-Consul Ibrahim Nziengui.

Lors des échanges avec les panelistes, le ministre Francis Nkea Ndzigue a exprimé sa crainte face à la complexité de la lutte contre la corruption au sein des organes même en charge de la question, infestés de corrompus.

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’Autorité de contrôle et de lutte contre la corruption du Royaume d’Arabie saoudite, Mazin bin Ibrahim Al-Kahmous, a affirmé le soutien apporté par le gouvernement du Roi serviteur des Deux Saintes Mosquées Salman bin Abdulaziz et son prince héritier, le Premier ministre Mohammad bin Salman, aux efforts de lutte contre la corruption aux niveaux local et international. Soulignant que la question de la lutte contre la corruption est l’un des piliers les plus importants de la vision du Royaume d’Arabie Saoudite 2030.

Selon l’Accord Makkah Al-Mukarramah en son article 6, les États-parties coopèrent les uns avec les autres pour développer et renforcer des programmes de formation spéciaux pour leurs fonctionnaires. Programmes qu’ils s’efforceront d’étoffer pour y inclure plusieurs domaines liés aux actions de lutte contre la corruption, notamment les derniers moyens et outils utilisés pour prévenir et détecter les infractions visées par la présente convention, pour mener des enquêtes à leur sujet et en poursuivre les auteurs, et pour rechercher les produits qui en dérivent. Aussi, les dernières méthodes et tendances utilisées pour commettre les infractions visées par la présente convention, y compris l’utilisation de fausses identités, de documents falsifiés, altérés ou faux, et d’autres moyens de dissimulation d’activités.

Enfin, les nouvelles méthodes utilisées pour blanchir les produits issus des infractions visées par la présente convention et les obligations d’entraide judiciaire relatives aux infractions visées par la présente convention.

Dans cette même convention, les autorités chargées de l’application de la loi dans le pays requérant appuient, selon les principes fondamentaux de leur système juridique, leurs demandes en indiquant les raisons et les objectifs de l’utilisation de ces informations et renseignements ainsi que tous les détails nécessaires, d’une manière qui permettrait aux autorités chargées de l’application de la loi dans le pays requis de traiter avec diligence et de manière appropriée ces demandes.

CBO/VEM/FE

Chancelle BIKET ONANGA

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