Société & Culture

L’Onusida s’active pour la Journée mondiale du Sida

0

En prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida le 1er décembre prochain, dont le thème est  »Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida, mettre fin aux pandémies », le programme commun des Nations-Unies pour la lutte contre le Sida (Onusida) a organisé hier vendredi, en collaboration avec la Direction générale de la prévention du Sida (DGPS), une séance de partage d’informations avec les hommes et femmes des médias.

Les journalistes qui ont effectué le déplacement pour les jardins de la FAO ont été édifiés sur plusieurs sujets liés au VIH/Sida. À savoir, la situation épidémiologique au Gabon et dans le monde en fin 2020; la nouvelle stratégie mondiale 2022-2026 qui consiste à mettre fin aux inégalités et au Sida; ou encore les réalisations effectuées et les défis dans le cadre de la lutte.

Le Dr Françoise Ndayishimye, directeur-pays pour l’ONUSIDA au Gabon, a expliqué lors de son exposé que la prévalence nationale du VIH était de 3% en fin 2020, avec 46% de femmes atteintes et 1,6% d’hommes, selon les estimations publiées en avril 2021. Aussi, 46 mille personnes vivent avec le VIH dans notre pays, pour 24 mille 208 personnes sous antirétroviraux. 760 personnes ont nouvellement été infectées par le VIH en 2020, et 660 personnes sont décédées de la maladie en cette même année.

Mme Ndayishimye a également relevé qu’au Gabon, l’incidence de prévalence entre 2000-2020 est en diminution, mais pas suffisamment pour éliminer complètement la pandémie du VIH/Sida.

On note que le suivi des patients reste un réel problème. Face à ces défis nombreux, des stratégies ont été mises en place. Elles consistent, pour 2021-2026, à placer la population au centre des efforts qui vont être déployés pour que le monde puisse mettre fin au Sida en tant que menace pour la santé publique. Les stratégies s’appuient sur l’accès équitable aux services et aux solutions liées au VIH ; l’élimination des obstacles à l’obtention des résultats en matière de VIH, le financement et le soutien total aux ripostes efficaces, l’intégration dans le système de santé; et la protection sociale et humanitaire.

Répondant aux journalistes sur la question du vaccin contre le Sida qui tarde à être trouvé, les organisateurs de l’évènement ont relevé, d’une voix commune, l’insuffisance des moyens alloués à cette cause, contrairement à la Covid19 par exemple. Pour l’heure, disent-ils, les recherches se poursuivent pour trouver un traitement définitif.

En rapport avec la Covid19, les panélistes ont fortement recommandé aux personnes vivant avec le VIH/Sida de se faire vacciner. Pour clore la séance, le directeur-pays ONUSIDA a invité les uns et autres à garder en mémoire que le Sida n’est pas encore fini. Autant il faut respecter les mesures barrières de lutte contre la Covid19, autant il faut se protéger contre le VIH/Sida. Elle a par la même occasion lancé un appel à l’endroit des journalistes à jouer leur partition dans la sensibilisation,et au gouvernement et entreprises, à mettre suffisamment de moyens à leur disposition pour maximiser les différentes actions et communications à mener.

Therre Yasmina MAKITA

Mami Wata : avant-première de la série gabonaise

Article précédent

La Fondation BGFIBank met en discussion la RSE

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *