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Les Syndicats des médecins et ses alliés en Assemblée générale le 16 juin prochain à Libreville

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Les responsables syndicaux lors du point de presse.

Au cours d’un point de presse tenu ce vendredi à Libreville, la Coalition syndicale regroupant notamment, le Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais du Gabon (SYMEFOGA), le syndicat national de la santé (SYNAS) et le Syndicat national du personnel de santé public du Gabon ( SYNAPS-P-GA), tiendra une assemblée générale le 16 juin prochain au Centre hospitalier universitaire de Libreville, pour consulter leurs différentes bases sur la suite à donner au mouvement de suspension des feuilles de soins et d’examens CNAMGS dans les hôpitaux publics, déclenché il y a plus d’un mois.

«Chers médecins, adhérents, et sympathisants de nos différentes organisations syndicales et autres professionnels de santé, tout en vous réitérant nos vifs remerciements pour votre mobilisation et votre engagement, nous vous invitons à une grande assemblée générale le jeudi 16 juin 2022 au Centre hospitalier universitaire de Libreville», a lancé le président du SYMEFOGA, Dr Christiane Mengue M’Asseko.

Cette dernière a relevé l’importance de cette rencontre, en ce sens qu’il consistera à consulter les différentes bases syndicales, quant à la conduite à tenir face au mutisme du gouvernement sur leurs revendications. Sans oublier, l’absence de communication et la rétention de l’information.

«Nous allons nous référer à la base pour leur dire que cela fait plus d’un mois que nous avons suspendu l’utilisation des feuilles de soins et les bons d’examens de la CNAMGS. Nous n’avons aucun retour, aucun frémissement. Par conséquent, nous allons demander à la base, la conduite à tenir. Faut-il suspendre la CNAMGS jusqu’aux hospitalisations ? Faut-il donner une autre tournure plus forte à ce mouvement ? C’est tout cela qui justifie la tenue cette assemblée générale où, le personnel de santé, toute catégories confondues, nous allons décider ensemble, de la voie à suivre quant aux suites de ce mouvement que perdure depuis plus d’un mois», a-t-elle expliqué.

«En effet, plus d’un mois après le début de notre mouvement d’humeur, nous avons eu une unique rencontre avec le ministre de la santé sur instruction du Premier ministre, Chef du gouvernement. Tout en appréciant la forte implication des plus hautes autorités, notamment le Président de la président de la République, chef de l’Etat et le Premier ministre, chef du gouvernement, qui ont donné des instructions et orientations au responsable du secteur santé afin d’améliorer les conditions de travail et de vie des personnels», a-t-elle dit.

«Alors que nous attendions l’élaboration d’un chronogramme de rencontres afin d’apporter des solutions aux dysfonctionnements tant décriés dans les structures sanitaires selon les conclusions de notre ultime rencontre, grande a été surprise d’avoir été sevré de toute information et ce, jusqu’à ce jour. Ce qui, par ailleurs n’est pas de nature à apaiser le climat délétère social déjà délétère», a-t-elle poursuivi. Tout en rappelant que : «le dialogue social comme vertu cardinal, tel que prôné par le chef de l’Etat, reste et demeure la voie royale pour régler et prévenir les conflits».

SN/AGP-Libreville

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