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Les professionnels du secteur financier gabonais à l’école de la finance islamique

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Libreville, le 30 mai 2023 (AGP)- Un séminaire de sensibilisation et de formation certifiante sur la finance islamique organisé à l’endroit des professionnels du secteur financier gabonais, a démarré ce mardi 30 mai à Libreville, en présence du représentant de l’Institut gabonais de finance islamique (IGAFI), Sayid Abeloko.

C’est dans l’optique de sensibiliser et former les professionnels gabonais de la finance, que l’Institut gabonais de finance islamique (IGAFI) en partenariat avec le cabinet international IFAAS organisent jusqu’au 1er juin prochain à Libreville, ce séminaire sur la finance islamique.

Durant trois jours, le secteur financier gabonais sera édifié sur le traitement juridique, comptable et technique de tous les instruments de la finance islamique qui se repose sur le droit des affaires islamique.

« Les finances islamiques reposent sur le droit musulman des affaires. Donc, toutes les transactions déployées dans les finances islamiques doivent être conformes aux principes juridiques et éthiques de la religion musulmane dans lesquels on doit retrouver l’interdiction de la prospection des intérêts de tous les prêts qui génèrent des revenus pour le prêteur ; de la spéculation excessive et aussi d’autres principes fondamentaux sur lesquels repose le droit des affaires islamiques », a expliqué l’expert en finance islamique, Boubkeur Ajdir.

Les experts et les participants aux séminaire sur la finance islamique.

Au programme de ce séminaire, des enseignements sur la finance islamique et la loi islamique, l’activité bancaire islamique, la gouvernance sharia dans les banques islamiques, ainsi que l’introduction aux marchés financiers et aux sukuk.

Pour les experts, la finance islamique pourrait également contribuer au développement de l’économie gabonaise en ce qu’elle attire des investisseurs.

«La finance islamique permet de diversifier la palette des instruments financiers. Laquelle attire forcément de nouveaux investisseurs qui peuvent être étrangers ou domestiques », a fait savoir Boubkeur Ajdir.

Ce séminaire, qui est à sa troisième édition, va s’achever le 1er juin prochain à Libreville avec la remise de certificats de formation aux participants.

FA/HUN

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