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Les ministres de la Santé de la CEEAC optent pour quatre axes stratégiques contre le Covid-19

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Présentés au Conseil des ministres la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), par son secrétariat général, les quatre axes de la stratégie régionale de riposte contre la propagation du coronavirus dans la sous-région ont été adoptés, le jeudi 4 juin écoulé par les ministres de la Santé des Etats membres, à l’occasion de la 9ème session extraordinaire dudit conseil qui s’est fait par visioconférence, sous le contrôle d’Alain-Claude Bilié-By-Nzé, le président du Conseil et d’Ahmad Allam-mi, le secrétaire général de la CEEAC.

C’est sur convocation du président du Conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le ministre d’Etat gabonais des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, que les ministres de la Santé de la sous-région se sont retrouvés jeudi, via une visioconférence. Ce, afin d’établir une ligne de défense commune à leur riposte, contre la propagation de la pandémie du Covid-19 dans leurs territoires respectifs.

S’appuyant essentiellement sur la fragilité du système socioéconomique, politique et sécuritaire, ainsi que des difficultés de gestion de cette crise sanitaire qui accablent inéluctablement les Etats de la sous-région, notamment en termes d’insuffisance des équipements de santé publique, les ministres ont donc adopté quatre axes dans leur stratégie régionale de riposte. 

Il s’agit essentiellement de la prévention dans la transmission de la maladie du coronavirus, la prévention des décès et la prise en charge des cas positifs. En des effets préjudices sur les effets économiques, sociaux et sécuritaires, et des  problèmes transfrontaliers.

Une réunion des ministres de la Santé de la sous-région sera d’ailleurs convoquée après celle-ci, précédée de celle des experts afin de mieux coordonner leur réponse commune face aux menaces multiformes du Covid-19. Mais avant, il revient à chaque pays membre de s’organiser en conduisant sur son territoire un certain nombre d’activités en rapport avec la prévention, la prise en charge des patients jusqu’au diagnostic. Ce qui passe, par exemple, par l’acquisition de laboratoires et de certains équipements spécifiques.

«Le plan qui était proposé a été globalement adopté. Il s’agit maintenant de permettre à chaque Etat de l’affiner pour arriver à une harmonisation globale et proposer une riposte communautaire qui soit à la fois sur le plan de la santé. Mais qui tient également compte de la crise économique, et des mécanismes que  la CEEAC pourra mettre en place pour accompagner les Etats», a fait savoir Alain-Claude Bilié-By-Nzé.

Conformément à la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement qui ont adopté le traité révisé de l’organisation, le Conseil des ministres s’est également appesanti, la veille, sur d’autres dossiers tout aussi importants. Le cas de l’état de la ratification du traité révisé de la CEEAC, de l’état de l’apurement des arriérés de contribution des Etats. Mais aussi de la question des candidatures, aux postes de vice-président et de commissaires.

Les modalités d’organisation de la prochaine conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, tout comme la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine, ont aussi suscité un intérêt particulier.

Concernant le niveau d’avancement du premier point, les membres du Conseil des ministres ont pu constater que seuls le Gabon, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale ont déjà approuvé le traité révisé qui sera bientôt transmis au secrétariat général. Les autres membres s’attèlent eux aussi à suivre la même démarche.

Toutefois, il a été demandé aux uns et aux autres de ratifier le traité révisé et de procéder au règlement de ses arriérés de contribution au plus tard le 30 juin prochain. Deux préalables exigés par les dirigeants de la CEEAC, pour valider les éventuelles candidatures.

Au sujet de la situation politique et sécuritaire en République Centrafricaine, le Conseil des ministres a pris acte du rapport du Mécanisme d’alerte rapide de l’Afrique centrale (MARAC). Aussi transmettra t-il ce rapport, actualisé au chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, le président en exercice de l’organisation.

Désiré Menzoughe
 

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