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Les membres de l’association ‘’strong woman’’ édifiée sur les nouvelles dispositions du code civil

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Dans le cadre de la célébration en différée de la journée internationale des droits de la femme, l’association  »Strong woman » a organisé ce samedi 19 mars 2022, une conférence sur la sensibilisation des nouvelles dispositions du code civil gabonais.

Les membres de l’association Strong woman ont été édifiés sur les nouvelles dispositions légales sur l’égalité des genres au Gabon par des spécialistes du domaine. L’idée principale a été d’amener les femmes de l’association à s’approprier le nouveau corpus juridique en matière d’égalité homme/femme.

«Selon mon opinion et ce que l’on a pu voir pendant l’échange, c’est que les femmes étaient pleinement dans le sujet, à croire qu’elles attendaient ce genre de débat. Je sors de là ravi et contente de ce qui vient de se passer cet après-midi. J’ai appris et j’ai été bien édifié sur la question par des professionnels du domaine qui nous ont apporté des éclaircissements sur les nouvelles dispositions légales sur l’égalité des genres dans notre pays», s’est exprimé Vanessa Nerrys Anotho-Obiang, présidente de l’association Strong woman.

Il s’agit notamment de la loi n°004/2021 du 15 septembre 2021 portant modification de certaines dispositions de la loi n°15/72 portant Code civil ; la loi n°005/2021 du 6 septembre portant modification de certaines dispositions de la loi n°006/2020 portant Code pénal et de la loi n°006/2021 du 6 septembre portant élimination des violences faites aux femmes.
Le but de cette rencontre a été d’expliquer aux femmes la maîtrise et l’appropriation des nouvelles dispositions.

«Un ressenti positif parce que nous évoluons dans une société où les femmes ne connaissent pas malheureusement leurs droits, et encore pire, ne s’y intéressent même pas. De faire un atelier ou une table ronde où on peut nous édifier sur ce que nous avons le droit de revendiquer et le droit d’avoir dans la société est très important. Et moi personnellement, j’en sors très satisfaite, parce qu’entre ce que je savais et ce que je ne savais pas j’ai pu au moins sortir de là avec beaucoup plus d’assurance», a fait savoir Pauline Oye Mengue, membre de l’association

Composée de quarante femmes, l’association Strong woman existe déjà depuis trois ans et a pour objectif le partage des valeurs de solidarité, d’assistanat et d’entraide aux personnes les plus vulnérables. Une vision qui émane du vécu de chacune et des expériences de vie qui a donné comme but la collecte des fonds et le développement de la culture du partage.

JD METOCKO-BAMBA

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