Les familles démunies embarrassées par la rentrée des classes prochaine

MOUILA (sud), 2 sept. (AGP)- Bien que la mesure de paiement des allocations de rentrée scolaire concerne les fonctionnaires, les Gabonais vivant dans la précarité, rencontrent des difficultés suite à la hausse des prix des kits scolaires. C’est le cas à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. 

Pour Jhona, mère de sept enfants, avec un conjoint au chômage et vivant à Mouila, la situation est alarmante. Face à la rentrée des classes prochaine, la jeune dame s’est dit désemparée. « Je ne sais comment m’y prendre pour résoudre ce problème sans moyens financiers. » Avec quatre enfants au secondaire, deux au primaire et un au pré-primaire, il est difficile pour cette dernière de garantir la scolarité de sa progéniture.

Quant à Evelyne c’est le désarroi total, surtout après l’arrêt de son activité génératrice de revenus. Victime de la dévastation de sa plantation par les pachydermes, la jeune dame ne sait plus comment joindre les deux bouts en cette rentrée scolaire.

« Nous pouvions, grâce aux produits de nos plantations, subvenir aux besoins de nos enfants, par la vente de ceux-ci. Mais depuis quelques années, les pachydermes dictent la loi, on a tout abandonné. »

Aussi, dans la majorité des cas, les parents démunis dénoncent l’attitude de certains responsables d’établissements publics. Les tarifs inhérents aux charges d’écolage ne sont pas respectés du pré-primaire au secondaire. Ils sont établis, à titre de rappel à 5 000 F CFA pour le primaire y compris les consommables (assurance, Association des parents d’élèves) et 10 000 F CFA, au secondaire, hormis les uniformes, les tenues de sport et les pièces à fournir pour l’ensemble des classes. Il n’est nullement mentionné par le ministère de tutelle, de rajouter des rames de papiers, deux rouleaux de papiers hygiéniques par enfant, (…).

IPK/JPM/AGM/CEM-AGP