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Hier vendredi 05 novembre, le ministre de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a reçu à son cabinet la société TransUrb, la police scolaire, les proviseurs, l’association des parents d’élèves et les élèves du lycée technique Omar Bongo. L’objectif de cette réunion était d’établir la vérité sur les circonstances du décès du jeune Gaël Ongone-Nkoume le vendredi 29 octobre dernier, et qui, après vérification, n’était finalement pas un cascadeur, comme véhiculée dans la première version de son décès.
Éclairer la lanterne sur les circonstances du décès tragique de l’élève Gaël Ongone-Nkoume. Voilà les raisons pour lesquelles le ministère de l’Education nationale, Patrick Mouguiama-Daouda, a décidé de communiquer sur cette affaire qui soulève les passions.
Si la version la plus répandue parle du décès d’un cascadeur, les témoignages convergent vers une réalité contraire. L’élève Gaël Ongone-Nkoume n’était pas un cascadeur, assènent les témoins de la scène qui a conduit à son décès. Il aurait sauté du bus de TransUrb qui roulait à vive allure, ce qui lui a été fatal. Pourquoi lui et quelques autres ont-ils sauté d’un bus qui roule? Selon les élèves présents sur les lieux, « le chauffeur les amenait vers un commissariat pour se faire molester suite au désordre orchestré dans le bus de transport. Ne voulant pas subir ce châtiment, Gaël Ongone-Nkoume et d’autres élèves ont décidé de sauter du bus », témoigne Paul Reddy Fabrel Ndong, porte parole du LTNOB, chargé de la communication et membre de la coopérative.
Comment une telle bavure a-t-elle pu se produire sans que le ministère de l’Education nationale ou la direction de l’établissement ne puisse être informée (Amener des élèves en uniforme dans un commissariat sans informer la tutelle)? Le ministre Patrick Mouguiama-Daouda a affirmé pour sa part qu' »on ira au bout de cette affaire. La vérité sera rétablie pour la poursuite de l’enquête« .
Les ministères concernés ont été saisis pour faire la lumière sur cette affaire qui endeuille une famille et la nation toute entière.
Au sortir de cette réunion, le ministre de l’Education nationale verra dans quelle mesure concevoir un nouveau cadre sur la question du transport des élèves. Aussi de tirer les enseignements de cette tragédie, afin que cela ne se reproduise plus.
Marielle ILAMBOUANDZI
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