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En colère contre un présumé enlèvement et la torture d’un des leurs par quatre hommes cagoulés, les membres du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) sont montés au créneau ce mardi 29 juin 2021 pour dénoncer cet état de fait.
Réunis autour de leur président, Jean Rémy Yama, devant l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, ils se sont montrés solidaires envers leur collègue, Mathurin Ovono Ebe, kidnappé selon eux à Essassa, dans le 2è arrondissement de la commune de Ntoum, alors qu’il rentrait chez lui.
Selon M. Yama, il s’avère que l’intéressé aurait été enlevé puis torturé après avoir été pris de force par ses bourreaux à sa descente, quelques instants seulement, après être descendu d’un véhicule à usage de transport communément appelé »clando ». L’information a été confirmée par son secrétaire général précisant que la victime a été menottée.
«Notre membre du syndicat a pris le clando pour rentrer chez lui à Essassa. Au moment de descendre du véhicule, il a été kidnappé, menotté puis torturé aux environs de 20 heures, avant d’être relâché à 24 heures», a déclaré le secrétaire général (SG), Lucien Mandoukou.
Il a ajouté que les assaillants l’auraient conduit manu militari en droite ligne dans une pièce dans laquelle il fut interrogé sur ses positions syndicales et notamment sur la révélation des identités des personnes avec qui ils sont en contact dans le cadre du développement de ses activités syndicales.
Pour finir, le syndicat a exigé auprès des autorités compétentes de faire toute la lumière sur cette affaire, car pour l’instant les membres du mouvement syndical interrogés ont affirmé faire pression pour l’éclatement de la vérité sur cette affaire. Pour l’heure, ils se contentent à être au chevet de la victime de kidnapping, Mathurin Ovono Ebe, par ailleurs, président du SNEC au sein de l’Université Omar Bongo.
Willy-Arnauld Nguimbi
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