Politique

Le RPM conditionne «la paix des braves» par la mise en place d’une période de transition

0

Le chef du parti d’opposition, Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, a animé une rencontre avec les médias, ce jeudi 1er avril 2021 à Libreville, au cours de laquelle il a conditionné l’idée d’une «paix des braves» des forces vives de la nation, comme solution pouvant sortir le Gabon de la crise sociopolitique, par la mise en place d’une période de transition et le respect plusieurs préalables. 

La conférence de presse animée par le patron du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), avait pour objet d’aborder les sujets d’actualité brulant de l’heure. C’est en ce sens que, le Numéro 1 de ce parti politique de l’opposition est revenu sur le sujet relatif à «l’appel à la paix des braves», lancé le 22 février dernier par un groupe de partis politiques de la majorité et de l’opposition, membres du Conseil national de la démocratie (CND).

Pour Alexandre Barro Chambrier, la recherche d’une paix durable, à travers la concertation politique relative à «la paix des braves» devrait non seulement se faire dans le respect plusieurs préalables, mais devrait également être conditionnée par la mise en place d’une période de transition, pour, dit-il, repenser «les blessures de la nation gabonaise engluée dans une crise multiforme depuis des années».

«Personne ne peut s’opposer, par principe, à un dialogue entre acteurs politiques s’il permet de prendre en considération les aspirations profondes du peuple Gabonais qui est en faveur de l’alternance et du changement. C’est pourquoi pour sortir de la crise actuelle, le RPM soutient la nécessité d’instaurer, par le dialogue, une période de transition d’ici les prochaines élections présidentielles qui permettrait, entre autres, d’engager une réforme en profondeur du cadre électoral actuel en vue de l’organisation d’élections transparentes, crédibles et apaisées», a-t-il préconisé, expliquant par la suite «tout processus de réconciliation exige des uns et des autres d’accepter leur part de responsabilité dans la crise qui menace le vivre ensemble. C’est à ce seul titre que nous entrerions dans un processus de recherche de la paix véritable dans notre pays». 

De son point de vue concernant cette concertation politique, il a relevé que «la paix des braves telle qu’elle est proposée jusqu’à ce que nous soyons édifiés ne permet pas d’apporter une solution. Mais, il ne faut pas être sceptique systématiquement sur le fait qu’on ne puisse pas discuter avec tel ou tel autre personne. Mais pour que ce dialogue soit efficace il serait judicieux qu’il y ait un arbitre suffisamment objectif et qui permette de faire la part des choses», a-t-il renchéri.

Rappelons que, cet appel à la paix des braves lancée par le Secrétaire général exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC, majorité), Guy Christian Mavioga, le 22 février 2021, qui a été approuvée par le Conseil national de la Démocratie (CND), serait considéré par ses initiateurs comme étant le moyen de décrisper le climat politique, et socioéconomique au Gabon.

DT

 

SETEG/Des médailles du travail pour 29 agents partants

Article précédent

Journée mondiale de l’autisme : mieux connaitre le handicap

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Politique