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Le pape émérite Benoît XVI est décédé

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Benoît XVI, le 29 décembre 2012, au Vatican, alors qu’il participe au rassemblement œcuménique de la communauté de Taizé. AFP.

Libreville, le 31 décembre 2022 (AGP)-A 9h34 ce samedi 31 décembre, à l’âge de 95 ans, le pape émérite Benoît XVI, né Joseph Ratzinger est décédé au monastère Mater Ecclesiae (Vatican)où il résidait depuis sa renonciation en 2013. Depuis quelques jours son état de santé s’était détérioré, rapporte vaticanews.

Benoît XVI, né Joseph Ratzinger, est décédé samedi 31 décembre 2022 à 9h34 au Vatican, près de 10 ans après sa renonciation, qu’il avait annoncée par surprise le 11 février 2013 avec la lecture d’une courte déclaration en latin devant des cardinaux ébahis.

La dernière fois que la mort d’un ancien pape ne signifiait pas la fin d’un pontificat, c’était en 1417. Jamais, au cours de deux millénaires d’histoire de l’Église, un pape n’avait quitté la chaire parce qu’il ne se sentait pas physiquement apte à supporter le poids de la papauté.

D’ailleurs, dans une réponse donnée au journaliste Peter Seewald dans le livre-entretien «Lumière du monde» publié trois ans plus tôt et cité par Vaticanews,  il avait quelque peu anticipé: «Lorsqu’un Pape arrive à la claire prise de conscience qu’il n’est plus capable physiquement, mentalement et spirituellement de mener à bien la tâche qui lui est confiée, alors il a le droit et dans certaines circonstances même le devoir de démissionner».

Bien que l’épilogue de son règne ait été antérieur à la fin de sa vie, ce qui constitue un précédent historique d’une énorme importance, il serait peu généreux de ne retenir Benoît XVI que pour cela.

Né en 1927, fils de gendarme, dans une famille simple et très catholique de Bavière(sud-est de l’Allemagne), Joseph Ratzinger a été une figure majeure de l’Eglise du siècle dernier. Ordonné prêtre avec son frère Georg en 1951, il devient docteur en théologie deux ans plus tard et, en 1957, il est autorisé à enseigner la théologie dogmatique.

Il est professeur à Freising, Bonn, Münster, Tübingen et enfin Regensburg (Villes d’Allemagne). Avec lui, disparaît le dernier des souverains pontifes personnellement impliqués dans les travaux du Concile Vatican II. Très jeune et déjà théologien estimé, Joseph Ratzinger avait suivi de près l’assemblée en tant qu’expert du cardinal Frings de Cologne, proche de l’aile réformiste.

Source: vaticanews

Valerie EZEME MBO

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