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Le Maroc dit prendre acte de la rupture des relations Algérie-Maroc

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Le Ministère Marocain des Affaires étrangères.

Le ministère marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger a dit mardi avoir pris note de la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc.

Le ministre algérien des Affaires étrangères, RamtaneLamamra, a annoncé mardi 24 août, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en raison de prétendues « actions hostiles » du Royaume à l’égard de l’Algérie.

En réponse à cette annonce, le Royaume du Maroc, par le canal de son ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, a pris acte de cette décision. Il regrette cette décision qu’elle qualifie d’injustifiée tout en rejetant les prétextes y relatifs qu’il juge fallacieux.

«Le Royaume du Maroc a pris note de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre à partir de ce jour, les relations diplomatiques avec le Maroc», indique le communiqué.

«Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée, mais attendue au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines ainsi que son impact sur le peuple algérien. Il rejette catégoriquement les prétextes fallacieux qui la sous-entendent», poursuit le communiqué.

«Le Royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir avec sagesse et responsabilité pour le développement des relations inter-maghrébines, saines et fructueuses», ajoute le communiqué.

Pour le Royaume chérifien, cette décision unilatérale de l’Algérie va à l’encontre des multiples sollicitations du Maroc et de sa main tendue au dialogue. Ce d’autant que plus que le Roi Mohammed VI avait en effet invité les responsables algériens au dialogue dans ses Discours de la Marche Verte de 2018 et de la Fête du Trône de 2021.

Mais, l’Algérie a été sourde à ces appels, et maintient ses frontières terrestres avec le Maroc fermées depuis 1994, contre les attentes des peuples des deux pays, qui sont liés par des relations historiques et familiales, et les aspirations d’intégration maghrébine et africaine.

Récemment, les responsables algériens ont tout aussi refusé l’aide proposée par le Maroc pour lutter contre les feux de forêts en Kabylie, par le déploiement de deux Canadairs.

Dans le même sens, le Maroc estime que la décision algérienne de rompre les relations diplomatiques n’est pas une solution pour régler des problèmes, s’il y en a vraiment, entre les deux pays.

Stéphane NGUEMA

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