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Le différend régional autour du Sahara marocain, un « frein majeur » à l’intégration de l’Afrique (séminaire régional)

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Le différend régional autour du Sahara marocain constitue un « frein majeur » à l’intégration économique de l’Afrique et un obstacle à la paix et à la stabilité sur le Continent, ont affirmé, samedi à Dar-Es-Salaam, les participants à un séminaire régional sous le thème « L’impératif de la relance post-covid : Comment la résolution de la question du Sahara peut-elle renforcer la stabilité et l’intégration de l’Afrique ».

Ils ont, dans ce sens, souligné l’urgence de trouver une solution réaliste et définitive à ce différend artificiel, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie, en vue d’accélérer le processus d’intégration dans le contexte actuel, marqué par l’urgence induite par les répercussions économiques et sociales de la pandémie de la Covid-19.

Les groupes séparatistes qui sèment la division constituent une « menace alarmante » à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), ont relevé les participants à cet événement co-organisé par l’Institute of Peace and Conflict Studies (IPCS) et la Tanzania Peace Fondation (TPF).

Lors des débats, l’accent a été mis sur l’impératif d’expulser la pseudo « rasd » de l’UA et de tous ses organes pour permettre à l’organisation panafricaine de jouer un rôle constructif, de réaliser les objectifs de l’agenda 2063 et de contribuer positivement, aux efforts de l’ONU, pour un règlement définitif du différend régional sur le Sahara marocain.

Les intervenants ont également mis en évidence le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par SM le Roi Mohammed VI, avec un focus particulier sur ses divers projets titanesques touchant des secteurs clés, tels que les infrastructures, les énergies renouvelables, la logistique et l’enseignement supérieur, entre autres.

Ces projets, ont-ils souligné, placent la région en tant que trait d’union entre l’Afrique sub-saharienne et l’Europe mais aussi en tant que moteur de développement socio-économique pour les populations locales ainsi que pour le continent africain.

Abordant la dynamique positive de l’ouverture de consulats à Dakhla et Laâyoune, les intervenants ont estimé que cet élan traduit une consolidation de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Ils ont indiqué que l’ouverture de représentations diplomatiques africaines au Sahara marocain vient illustrer l’alignement croissant du continent sur la position marocaine et l’ambition des pays africains de mettre fin aux divisions qui retardent le développement du Continent.

Le séminaire a réuni une quarantaine d’experts, d’universitaires, de membres de Think-Tanks, de chercheurs et d’éminentes personnalités politiques venus du Rwanda, du Kenya, des Iles Comores, du Burundi, de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Mozambique et de l’Afrique du Sud, entre autres.

Stéphane NGUEMA

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