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Le CSAIG dément toute implication dans l’arrestation de Fortuné Edou Essono

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Ahmed Zue Ndoutoumou, Secrétaire général du CSAIG.

Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), par la voix de son secrétaire général, Ahmed Zue Ndoutoumou, a dénoncé, avec la dernière énergie, « des accusations mensongères de la part de l’Union Nationale « , dans un communiqué relayé ce jeudi 9 décembre 2021.

Le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon (CSAIG), a démenti toute implication dans l’arrestation de Fortuné Edou Essono, coordonnateur de l’Union Nationale, le 8 décembre dernier, par les agents de la Direction générale des Contre-Ingérences et de la Sécurité Militaire (DGCISM), a-t-il fait savoir.

Le CSAIG rend responsable l’Union nationale qui s’illustre dans une «cabale» contre son président, l’imam Ismaël Océni Ossa.

«Le CSAIG fustige cette attitude et rend l’Union Nationale comptable et responsable de ces actions de déstabilisation dans la mesure où celle-ci vient d’affirmer aux yeux de tous que Monsieur Fortuné Edou Essono, qui a pris la tête de cette campagne anti islam au Gabon, est l’un de ses membres et responsables», a dénoncé le CSAIG dans un communiqué signé de son Secrétaire général Ahmed Zue Ndoutoumou.

Aussi, le CSAIG a démenti toute implication de près ou de loin dans cette arrestation si elle était avérée. «Le CSAIG rappelle qu’il est une institution religieuse au même titre que toutes les institutions religieuses de ce pays et mérite de ce fait le même respect et la même considération de la part des citoyens et des organisations gabonais. Le CSAIG trouve surprenant qu’un parti politique puisse porter des accusations d’une telle gravité contre une institution religieuse sans en rapporter la moindre preuve», a martelé le secrétaire général, Ahmed Zue Ndoutoumou.

Toutefois, le CSAIG voit dans ces accusations mensongères de la part de l’Union Nationale «la suite logique de la campagne de dénigrement dont lui, son président et certains de ses membres les plus influents sont actuellement l’objet de la part de compatriotes n’appartenant pas à l’Islam. Le CSAIG fustige cette attitude et rend l’Union Nationale comptable et responsable de ces actions de déstabilisation dans la mesure où celle-ci vient d’affirmer aux yeux de tous que Monsieur Fortuné Edou Essono, qui a pris la tête de cette campagne anti islam au Gabon, est l’un de ses membres et responsables», a déclaré le secrétaire général.

Face à ces accusations sans preuves, «Le CSAIG prend à témoin l’opinion nationale sur les dangers insoupçonnés de cette immixtion inédite d’un parti politique, l’Union Nationale en l’occurrence, dans les affaires d’une confession religieuse au Gabon, l’Islam en l’espèce, en violation flagrante de toutes les règles de séparation entre la religion et la politique», a-t-il lancé.

L’islam demande le respect de ses croyances et de ses croyants. «Le CSAIG invite l’Union Nationale ainsi que toute autre organisation ou personne physique tentés par une telle aventure aux conséquences dangereuses à s’abstenir d’interférer dans la gestion des affaires de l’Islam du Gabon sous quelque fallacieux prétexte que ce soit, les musulmans étant eux-mêmes capables de régler les problèmes qui se posent à eux dans le cadre des instruments de la communauté», a averti Ahmed Zue Ndoutoumou.

Chancelle BIKET ONANGA

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