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Koula-Moutou, le 23 mars 2023 (AGP)-Créé par la direction générale de l’Education civique en 2020, les Centres de lecture d’animation culturelle (CLAC) ont pour but de booster la lecture publique, dans tout le pays. A Koula-Moutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo (est), ledit centre, du nom d’Ambroise Ilela, est détourné de sa mission première. Selon des sources concordantes, la mairie louerait une partie de cet espace à des promoteurs privés.
Mise en place grâce à l’appui financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), les Centre de lecture d’animation culturelle (CLAC) sont des espaces de promotion de la lecture et de l’animation culturelle. Ils ont, également, une mission d’alphabétisation.
Au Gabon, plusieurs provinces ont été dotées de ces espaces. Ceux-ci ont été mis sous la responsabilité des collectivités locales. Malheureusement, au niveau de la province de l’Ogooué-Lolo, l’on remarque que cette structure, du nom d’Ambroise Ilela, ne fonctionne plus correctement.
En effet, une partie de ces locaux aurait été louée à des promoteurs privés, à des fins commerciales.
Selon le responsable du centre de lecture d’animation culturelle (CLAC), Rodrigue Leyogha, la salle prévue pour les animations culturelles et autres activités du genre est désormais transformée en un magasin de prêt-à-porter. De plus, on y retrouve un coin restaurant et une salle de stockage de matériel de boulangerie.
Une situation qui prive les usagers d’un lieu privilégié d’échange et de partage de savoirs et connaissances culturelles. Car, pour le responsable du CLAC, le lieu est fortement fréquenté par plusieurs élèves et adultes. Ces derniers viennent, visitent et lisent les ouvrage. Certains louent les livres au sein de la structure.
Notons que le centre Ambroise Ilela de Koula-Moutou reçois plus de 300 élèves, pars mois. Aussi, compte-t-il de nombreuses femmes dans son programme d’alphabétisation, qui viennent apprendre à lire et à écrire.
Face à cette situation, il serait judicieux que les responsables du département de la Culture, s’imprègnent des réalités desdits centres, dans toutes les localités où, ils sont implantés, notamment à Koula-Moutou. Afin qu’à la longue, l’on ne voie pas disparaitre ces structures d’épanouissement, qui contribuent à faire rayonner l’univers culturel de l’arrière-pays, sachant les difficultés qu’il y a à se documenter dans les provinces.
DM/ANM/CEM-AGP
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