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Lambaréné, le 13 mars 2023 (AGP)-Les femmes du parti les Démocrates, première force politique de l’opposition gabonaise dans la province du Moyen-Ogooué (centre), resserrent ses rangs, à travers des causeries politiques. Le week-end dernier, au quartier Atsie, (2eme arrondissement de la commune de Lambaréné), ces dernières ont échangé sur les grands sujets de l’heure.
En prélude aux échéances électorales à venir, chaque parti, résolument engagé dans le combat politique, se doit d’affuter ses armes et préparer ses militants, afin d’obtenir des résultats à la hauteur de ses ambitions. C’est la raison pour laquelle les femmes démocrates ne lésinent pas sur les moyens, en vue de parvenir à leurs fins. En témoigne leur mobilisation sur le terrain et l’espace politique dans la ville du grand blanc.
Et, pour paraphraser un adage bien connu »qui veut voyager loin ménage sa monture », la secrétaire nationale chargée du mouvement des femmes démocrates, Diane Dorothée Mengue M’Akue Mve, a animé une causerie débat, afin de renforcer leurs capacités sur un ensemble d’activités, à mener sur le terrain politique. non sans aborder les dernières modifications du code civil gabonais et même quelques aspects liés à la concertation politique du mois de février dernier.
Pour ce faire, elle n’est pas allée par le dos de la cuillère pour instruire ses sœurs et militantes démocrates de ce que désormais, la parité est de mise pour toutes celles qui aspirent à briguer des mandats électifs dans notre pays.
Elle a par ailleurs ajouté que la femme gabonaise dispose, dorénavant, du droit légal de s’opposer à son mari à l’acte sexuel au-delà d’une certaine heure et que la caution à payer pour une élection politique, quelle qu’elle, soit à connue une baisse substantielle.
En outre, elle a déclaré que la victoire à une élection ne dépend pas uniquement de la posture du candidat en lice. Mais, à plus d’un titre, à la mobilisation des militants derrière le candidat, non sans rappeler aux unes et aux autres, ses débuts et frustrations en politique.
Selon elle « c’est par la foi en elle que sa détermination lui a permis d’être à la place qui est la sienne aujourd’hui au sein du parti », a-t-elle souligné.
Toute chose qui porte à croire que le rôle de la femme ne se limite plus à l’accompagnement mais doit susciter un engagement ferme pour opérer des changements positifs. Car, si la démocratie est liée au développement et à la relation entre l’état et ses citoyens, il va de soi que les populations souhaitent voir leurs conditions de vie s’améliorer fondamentalement. Les femmes se doivent par conséquent de prendre entièrement leurs responsabilités aux cotés des hommes.
Soulignons que cette rencontre rentrait dans le cadre de la célébration en différé de la journée internationale de la Femme.
ABM/TLAM/ANM/AGP-AGP
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