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La prison centrale d’Oyem à l’heure des reformes

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L'agriculture maraichère, un des projets réalisé par la prison centrale

Oyem, le 19 février 2023 (AGP)-La nomination, le 20 décembre 2020, du colonel Jean Pierre Mavoungou a marqué un nouveau départ au sein  de la prison centrale d’Oyem, de l’avis de nombreuses personnes interrogées, aussi bien pour le personnel  que pour les pensionnaires de cette maison d’arrêt, l’une des principales du Gabon.

Entouré d’une équipe dynamique et engagée, l’homme a, dès sa prise de fonction effective, initié plusieurs réformes qui portent sur la mise en œuvre d’un programme de réinsertion sociale des détenus, à multiples volets, sur instruction du gouvernement et des plus hautes autorités de la République.

Sous l’impulsion du commandement en chef de la sécurité pénitentiaire, Jean Germain Effayong Onong, son équipe et lui ont, tour à tour, lancé les projets d’agriculture-maraichère, d’élevage avicole, de lapins et de pisciculture. Il faut noter que le programme est ouvert aussi bien aux hommes qu’aux femmes, l’essentiel c’est de remplir les conditions d’éligibilité.

Vue des étangs de pisciculture

‘’ Le programme de réinsertion sociale des détenus  est un projet cher aux autorités et à juste titre, il est très important car il est transversal et intègre de nombreux aspects , à titre d’exemple je peux vous parler du volet sécuritaire; ainsi un détenu qui a réussi sa réinsertion sociale est un criminel ou un bandit en moins dans la société; cela est très important surtout en zone frontalière où nous sommes ‘’ explique le colonel Mavoungou, se félicitant de l’acquisition par la prison d’Oyem d’un terrain de 50 hectares, au quartier Endome dans le premier arrondissement.

Parallèlement, la nouvelle direction s’est attelée à l’amélioration des conditions de vie en milieu carcéral. Selon des informations concordantes recueillies auprès d’anciens détenus, ceux-ci sont maintenant alimentés cinq jours par semaine, contre quatre auparavant. A en croire nos sources, de nouvelles couchettes auraient également été fabriquées et installées pour les détenus.

Dans le même ordre d’idée, le nombre de jours de visites aux prisonniers a été aussi revu à la hausse de trois à quatre jours. Il s’agit là, incontestablement, d’un bel exemple qui mériterait d’être mis en place dans l’ensemble des maisons d’arrêt du Gabon.

EMM/ANM/CEM-AGP

 

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