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La Journée mondiale de la population célébrée à Franceville

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Le bureau du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a choisi cette année de célébrer la Journée mondiale de la population à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Un moment au cours duquel l’organisme onusien a annoncé la mobilisation de plus de 500 millions de FCFA pour la lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans les provinces du Haut-Ogooué et du Moyen-Ogooué.

C’est dans le strict respect des mesures barrières à la propagation du Covid-19 qu’une trentaine de personnes, notamment les autorités politico-administratives de Franceville, les membres de la société civile et des personnes ressources de l’UNFPA-Gabon, ont pris part, mercredi dernier, à la célébration de la Journée mondiale de la population 2021 sous le thème « La construction d’un monde meilleur pour les femmes et les filles après la Covid-19″.

Une commémoration particulière, car l’impact du Covid-19 sur le fonctionnement de l’Etat et sur la vie des populations a amené le bureau UNFPA à célébrer conjointement les Journées mondiales de la population 2020 et 2021, mais également de procéder au lancement du rapport de l’état de la population mondiale 2020 et 2021.

Pour le représentant de l’UNFPA au Gabon, Keita Ohashi, la pandémie de Covid-19 pourrait avoir des conséquences durables sur la population. Car elle a contraint de nombreuses femmes à reporter leur maternité, en perturbant la prestation des soins de santé, et en entraînant des grossesses non désirées. « Cette pandémie de Covid-19 a mis en évidence les inégalités et les faiblesses flagrantes des systèmes de santé entre les pays et en leur sein. Par ailleurs, l’UNFPA a mobilisé environ 523 millions 750 mille Francs CFA du gouvernement japonais pour la mise en œuvre du projet de lutte contre les grossesses précoces et non désirées dans les provinces du Haut-Ogooué et Moyen-Ogooué. Aussi, nous tenons à réitérer l’engagement de l’Unfpa à accompagner le gouvernement gabonais pour que d’ici 2030, les Objectifs de développement durables soient atteints. Afin que toutes les jeunes filles, au Gabon, aient le pouvoir et les moyens d’exercer leurs droits fondamentaux sans aucune discrimination ».

Animée par une équipe de huit facilitateurs issus de divers organismes, cette journée a été l’occasion de rappeler les nombreuses faiblesses des systèmes de santé dans le monde, révélées par la pandémie de la Covid-19, et de graves lacunes et défis dans la fourniture d’informations et de santé sexuelle et reproductive.

Dans ce sens, l’UNFPA a invité les gouvernements à soutenir les systèmes de santé pour fournir des services de santé sexuelle et reproductive pendant les crises, notamment en classant ce travail comme essentiel. Les femmes devront être autonomisées sur le plan éducatif, économique et politique, afin d’exercer un choix libre sur leur corps et leur fertilité.
« Les dirigeants devraient également s’efforcer de combler les lacunes majeures dans les données qui limitent notre compréhension actuelle de l’impact de Covid-19 sur la fécondité. Des informations opportunes et précises sur les naissances et les décès sont nécessaires pour que les pays comprennent leurs changements démographiques« , a recommandé l’UNFPA.

Par ailleurs, cette mission a été une opportunité pour le bureau UNFPA de donner aux différentes structures sanitaires de la province du Haut-Ogooué des équipements médicaux achetés pour le projet de lutte contre les grossesses précoces et la riposte à la Covid-19 dans la province.

Zita Sonia Okassa

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