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Libreville, le 14 février 2023 (AGP)- Hier, la Guinée-Equatoriale a confirmé sa toute première épidémie de maladie à virus Marburg après avoir effectué les tests préliminaires, suite au décès d’au moins neuf personnes diagnostiquées positives à la fièvre hémorragique virale dans la province de Kie-Ntem, dans l’ouest du pays frontalier au Gabon et Cameroun.
Avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les autorités sanitaires équato-guinéennes ont expédié des échantillons au laboratoire de l’Institut Pasteur. Parmi les spécimen, un s’est révélé positif au virus. Le bilan actuel a déjà fait neuf morts et 16 cas suspects, présentant des symptômes tels que la fièvre, la fatigue, des vomissements et des diarrhées sanguinolentes.
Par ailleurs, dans l’attente des résultats des enquêtes approfondies, des équipes ont été déployées dans les districts touchés afin de retrouver les personnes présentant des symptômes de la maladie, dans l’optique de les isoler et de les soigner.
L’OMS, face à cette situation a dépêché des experts en épidémiologie, gestions des cas, prévention des infections, laboratoire et communication des risques pour soutenir les efforts de réponse au niveau national et assurer ainsi, la collaboration des communautés, en vue de maîtriser l’épidémie.
La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique Dr Matshidiso Moeti, citée par le site officiel de l’organisation a déclaré que : « Le virus Marburg est extrêmement contagieux. Grâce à l’action rapide et décisive des autorités équato-guinéennes pour confirmer la maladie, la réponse d’urgence peut rapidement être mise en marche afin de sauver des vies et de maîtriser le virus le plus tôt possible. »
Pour l’instant, l’OMS facilite l’envoi des consommables de laboratoire, composés entre autres, de boîtes à gants pour l’analyse des échantillons, d’un kit de fièvre hémorragique virale (équipements de protection individuelle pouvant être utilisés par 500 travailleurs de la santé).
Selon de nombreuses sources médiatiques africaines, la Guinée équatoriale a déclaré dès ce mardi une alerte sanitaire dans la province de Kie-Ntem et dans le district voisin de Mongomo, un plan de confinement a également été mis en place en collaboration étroite avec l’Organisation mondiale de la Santé pour restreindre la propagation de cette fièvre hémorragique de Marburg.
En rappel, le virus est transmis aux humains par les chauves-souris frugivores et se propage entre les humains par la transmission de fluides corporels. Bien qu’il n’y ait pas de vaccins ou de traitements, il est conseillé aux personnes diagnostiquées de boire beaucoup d’eau pendant que les médecins traitent les symptômes spécifiques d’un patient.
Des flambées précédentes et des cas sporadiques de Marburg en Afrique ont été signalés en Angola, en République Démocratique du Congo (RDC), au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda.
AGM/VEM-AGP (Source : site officiel de l’OMS Afrique)
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