La caravane de sensibilisation du projet GEF-7 fait escale à Mouila

MOUILA (sud), le 10 mars 2023 (AGP) – « Transformer la gouvernance du corridor paysager du Bas-Ogooué et la basse Nyanga ». C’est le thème de la caravane d’information qui vient d’être organisée à Mouila, dans le département de la Douya Onoye, province de la Ngounié, conjointement par la Direction de l’Environnement et de la Protection de la Nature et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Cette campagne auprès des autorités locales et autres parties prenantes au projet, rentre dans le cadre du lancement de la septième phase opérationnelle du Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF-7) au Gabon.

Pour le secrétaire de province, Alain Serge Mayeki, ce projet est une manifestation de la volonté des plus hautes autorités du pays dans la lutte contre la perte de la biodiversité et le changement climatique. Financé annuellement à hauteur de 676 977 070 Fcfa par le PNUD, sur une durée de 6 ans, le projet a pour objectif principal « la conservation de deux de nos plus grandes zones de forets à haute valeur de conservation et à haut stock de carbone que sont les provinces de la Ngounié et de la Nyanga d’une part, et des forets zones humides rencontrées principalement dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime, d’autre part« , a-t-il précisé, en ouverture des échanges.

Concrètement, le projet va permettre entre autres, d’ameliorer la connaissance scientifique des écosystèmes, promouvoir la gestion des connaissances, des bonnes pratiques durables, le savoir-faire traditionnel et scientifique local, et renforcer les capacités institutionnelles, individuelles et communautaires, en mettant l’accent sur la surveillance environnementale de ces paysages et une meilleure gouvernance.

Le Représentant Résident du PNUD au Gabon, Francis James, n’a pas manqué de dire l’importance que revêt la matérialisation de ce projet, et l’importance de la conjugaison des efforts de toutes les parties prenantes à la préservation de la biodiversité.

Le directeur de la réglementation et des partenariats au niveau de la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature, Léonce Anvane-Obame, par ailleurs point focal du projet, est revenu sur l’intérêt porté sur ces territoires. « Il faut dire qu’ils n’ont pas été choisis par hasard. Ils constituent des territoires qui recouvrent les forêts gabonaises les mieux préservées et à haute valeur de conservation et à haute teneur de carbone. Ce sont des forêts assez bien préservées, où l’on retrouve par exemple des parcs nationaux en activité. Mais aussi, des complexes de forêts zones humides », a-t-il soutenu.

NTI/VEM/FE-AGP