Faits divers

Justice : la Cour criminelle condamne un braqueur à 10 ans de réclusion criminelle assortis de 2 ans avec sursis

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La Cour criminelle spécialisée de Libreville a condamné le mardi 8 février écoulé, un braqueur, Henri Boudzanga, à 10 ans de réclusion criminelle assortis de 2 ans avec sursis, dans le cadre de la 1ère session criminelle ordinaire de l’année 2021/2022.

La condamnation d’Henri Boudzanga, Gabonais de 36 ans par la Cour criminelle spécialisée, fait suite aux délits de vol qualifié en association des malfaiteurs qui ont été retenus contre lui.

Écroué le 3 mars 2014, il lui reste donc 3 semaines à passer à «sans famille», ses 8 ans de détention venant compenser sa peine.

Selon les explications du condamné, Henri Boudzanga qui a ouvertement demandé pardon à la Justice, à Dieu, à sa victime et à sa mère, les faits se sont produits le 26 février 2014. Ce jour-là, revenant de son lieu de travail à Rougier Gabon où il exerçait en qualité d’agent de rayons, selon lui, il va croiser un certain Junior Moussavou, qu’il présente comme son ami et celui de son ami d’enfance, au carrefour Sogatol. Lequel était accompagné d’un autre ami. Henri Boudzanga va proposer à son ami de longue date d’aller prendre un pot dans un bistrot environnant.

Les trois compères vont alors s’y rendre. À la fin de la virée nocturne, alors qu’ils décident de rentrer, ils aperçoivent David Évrard Lemboumba, au niveau de l’échangeur de Lalala, dans le 5e arrondissement de Libreville. Ils décident de lui soustraire ses biens en commettant un braquage. «Pendant que je tenais la victime par la ceinture, Junior se chargeait de lui fouiller les poches, alors que le 3è complice lui intime l’ordre, avec une bouteille de «33» à la main, de leur remettre tout ce qu’elle possédait.

Résultat : 2 téléphones portables, un filigrame, et un montant de 35 mille francs CFA étaient emportés par les malfrats.

Quelques minutes après, la bande organisée fait une autre victime, un sujet ouest-africains, mais cette fois-ci, Henri jure terre et ciel qu’il avait déjà pris le chemin de sa maison après le partage du butin. «J’avais reçu 15 mille francs CFA et ils sont partis avec le reste. Mais je ne savais pas que j’étais suivi. On m’a donc arrêté la même nuit, alors que je n’étais plus avec les deux autres», a indiqué le mis en cause lors de l’interrogatoire.

Il avait été le seul à être interpellé par la police alors ses complices prenaient la poudre d’escampette, jusqu’à nos jours.

À la barre, il a reconnu les faits. Rappelons qu’il avait été incarcéré le 3 mars 2014. Toutefois, son avocat, Me Annick Mba Mve s’est dite pas très satisfaite de cette décision des juges pour n’avoir pas tenu compte de certains facteurs qui montrent que le braquage avait été décidé séance et non une organisation préalable apparente à une association des malfaiteurs telle que l’infraction a été retenue.

WAN/AGP

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