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Justice : 7 ans d’emprisonnement ferme et un million de francs CFA d’amande pour vol aggravé

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En prison depuis 8 ans, un équato-guinéen, Landry Nguema, a recouvré sa liberté, le jeudi 10 mars 2022, après avoir été reconnu coupable des faits de vol aggravé par la Cour criminelle du tribunal de Libreville qui l’a en répression frappé d’une condamnation de 7 ans de prison ferme et à payer 1 million de francs CFA d’amende, rapporte l’AGP.

Cette décision de la Cour criminelle, qui l’a condamné à 7 ans d’emprisonnement ferme et un million de francs CFA au titre d’amende, a été rendue pour compenser les 8 ans que l’intéressé a mis à la prison de Gros Bouquet.

Les faits remontent à la nuit du 9 août 2013. Alors qu’elle attendait un taxi vers 3 heures du matin, Dame Christelle Ntang Ella est approchée par deux individus. Il s’agit de Simon Bikoro et Cyriaque. Le premier cité et Landry Nguema sont deux amis d’enfance.

Les trois compères, sortant du même snack-bar que Christelle Ntang Bikoro, décident de s’en prendre à leur cible : cette dernière. Ils se partagent alors les rôles avant de passer à l’action.

Selon les déclarations de l’accusé à la barre, pendant que Cyriaque neutralisant la dame en la saisissant les deux mains liées derrière, Simon Bikoro, également équato-guinéen, arrachait le sac à la victime qui affirmait dans sa plainte que cela a eu lieu sous la menace d’un couteau.

«C’est Cyriaque qui a attrapé les deux mains derrière et Simon lui a arraché le sac à son cou», a répondu l’accusé à la question qui venait de lui être posée.

Leur forfait commis, ils prenaient la fuite avec le sac volé, lequel contenait un téléphone portable de marque Samsung, un montant de 70 mille francs CFA.

Quelques jours plus tard, la victime, alors au cours d’une promenade à bord d’un taxi, va reconnaître Landry Nguema qu’elle dit bien connaître, au marché de Nkembo, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville, car autrefois vendeur de friperie.

Elle alerte les policiers du commissariat non loin. Ce sont ces derniers qui vont l’interpeller et le déférer devant le tribunal de première instance de Libreville, puis l’écrouer à la prison centrale. Même si à la barre, il a tenté de mener la Cour en bateau, il a reconnu avoir reçu 10 mille francs CFA dans le partage du butin.

Quant aux autres, ils se sont taillé la part du lion en empochant les 60 mille francs CFA restants et le téléphone portable de marque Samsung.

Jusqu’alors, la police n’avait pas réussi à mettre la main sur Bikoro et son acolyte Cyriaque.

Le phénomène de braquage reste toujours d’actualité dans le Grand Libreville et dans l’ensemble du pays, vivement que les patrouilles policières s’intensifient afin de garantir la sécurité des citadins.

WAN/AGP

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