Société & Culture

Journée mondiale de la pneumonie : la maladie tue un jeune enfant toutes les 39 secondes

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La communauté internationale célèbre ce jeudi 12 novembre 2020 la journée de la pneumonie. Une maladie qui tue toutes les 39 secondes un jeune enfant dans le monde. Au Gabon, cette journée qui fait des ravages passe sous silence.

Dans un communiqué de l'UNICEF, la pneumonie a coûté la vie à plus de 800 000 enfants de moins de cinq ans l’an dernier toutes les 39 secondes. «La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153 000 sont dans leur premier mois de vie». 

Selon l'Organisation mondiale de la santé, la pneumonie est responsable de 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde. C’est une épidémie mondiale qui semble être oubliée aussi bien par les autorités gabonaises que les leaders du monde entier. 

«Une maladie qui nécessite une réponse urgente car, des millions d’enfants meurent par manque de vaccins, d’antibiotiques et de traitements par oxygène», a précisé le communiqué de l'Unicef.

Selon cet organisme en charge de la protection des enfants, plus de la moitié des morts d’enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays: le Nigéria (162 000), l’Inde (127 000), le Pakistan (58 000), la République démocratique du Congo (40 000) et l’Éthiopie (32 000). 

La pneumonie est une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Les alvéoles des poumons qui permettent les échanges gazeux se remplissent de liquide, ce qui rend la respiration difficile.

Infectant les voies respiratoires, ces agents pathogènes sont transmis par inhalation de gouttes produites par éternuement ou par toux d'un individu infecté. Elle serait aussi transmissible par voie sanguine. Les individus les plus faibles, notamment les immunodéficients (porteurs du VIH, ou de la rougeole) sont plus sensibles à la maladie. Le tabagisme passif des enfants est aussi un facteur de risques de pneumonie.

Cette journée est l’occasion d’interpeller les gouvernants sur la nécessité de mener une guerre sans merci à cette maladie. 

Therre Yasmina MAKITA
 

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