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Journée de l’enfant africain :  mutualiser les efforts pour les droits de l’enfant

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Les activités marquant la célébration de la Journée de l’enfant africain ont eu lieu ce mercredi 16 juin à Nkoltang, sur la Nationale 1. Une initiative du ministère de la Justice, appuyé par l’Organisation des Nations-Unies pour l’Enfance (Unicef), qui a été l’occasion de dévoiler officiellement la  » mascotte de Supermwana 1412″, en prélude à la caravane nationale de sensibilisation sur la protection des droits de l’enfant dans les établissements scolaires.

Sous le thème central « 30 ans après l’adoption de la Charte : Accélérons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique Digne des Enfants », la Journée de l’enfant africain édition 2021 a été célébrée ce mercredi à Nkoltang, dans la périphérie de la commune de Ntoum (Estuaire). Le gouvernement gabonais a décidé d’inscrire l’ensemble des manifestations liées à cette journée sous le thème : « Pour l’intérêt supérieur des droits de l’enfant, nous ne ménagerons aucun effort ». C’est l’École privée protestante de Nkoltang qui a servi de cadre aux manifestations dédiées à cette Journée.

Le secrétaire général de la Chancellerie, représentant la ministre de la Justice empêchée, François Mangari, a réaffirmé l’ambition des plus hautes autorités de réaliser les objectifs de l’agenda 2040 de l’Union Africaine.

« Cette démarche participe ainsi, au-delà des réjouissances, d’une volonté de sensibilisation sur la lutte contre la délinquance juvénile qui est grandissante dans cette zone, à la lumière des rapports de nos forces de l’ordre révélant une forte consommation de la drogue et des stupéfiants ; l’existence du « 1412 », numéro vert qui permet de saisir les services de prise en charge des victimes multiformes« , a-t-il souligné.

François Mangari a fait savoir que ces mesures traduisent la détermination du gouvernement à ne ménager aucun effort pour assurer à tous les enfants un épanouissement sain, une meilleure éducation, et partant, un avenir radieux.

À son tour, le représentant de l’Unicef  pour le Gabon, Sao-Tomé et la sous-région, Dr Noël Marie Zagre, a fait la chronologie historique des droits de l’enfant au Gabon et en Afrique. Il s’est félicité des progrès accomplis par le Gabon en matière judiciaire sur la protection des enfants, avec l’adoption du Code de l’enfant en 2019.

« Que ce soit dans la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, ou dans le Code de l’enfant, le système de justice donne désormais aux magistrats, aux enseignants, aux forces de sécurité, aux travailleurs sociaux, de la matière pour prendre en charge toute fille et tout garçon qui serait en danger par les phénomènes sociaux ou humains« , s’est-il réjoui.

Dr Noël Marie Zagre a appelé à tenir compte des systèmes d’accès dans les écoles et formations sanitaires pour les enfants vivant avec un handicap. « Nous devons privilégier la rééducation de l’adolescent en conflit avec la loi en milieu ouvert en lieu et place de la détention préventive dans les prisons« , a-t-il ajouté.

Représentant les élèves, Nathalie Eyang a  remercié les différentes autorités pour le choix porté sur leur établissement pour cette activité. Non sans rappeler les droits qui sont les leurs pour leur développement.

Heureux lui aussi pour le choix de son école comme cadre d’activités, le directeur de l’école privée protestante, Ernest Etséla, n’a pas manqué d’interpeller les officielles  sur la vétusté des bâtiments de cet établissement qui a besoin d’une réfection.

Des enseignants ont reçu des attestations de bonne conduite à l’occasion de ces activités.

Chancelle BIKET ONANGA

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