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Japon : l’ex-Premier ministre Shinzo Abe assassiné

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L’ancien premier ministre japonais Shinzo Abe a été tué ce vendredi 8 juillet alors qu’il prononçait un discours lors d’un meeting des Sénatoriales. Il aura marqué de son empreinte la politique du pays pendant plusieurs décennies.

Le plus célèbre des Premiers ministres du Japon, Shinzo Abe, 67 ans, a succombé à ses blessures ce vendredi 8 juillet, après avoir été touché par des tirs, en plein meeting dans la ville de Nara, dans l’ouest de l’archipel, où il participait à la campagne pour les  Sénatoriales.

L’homme à l’origine de ces tirs a été interpellé et est actuellement interrogé par la police japonaise.

C’est en 2006 que Shinzo Abe se hisse au pouvoir, en prenant la succession du Premier ministre Koizumi, après son élection à la tête du parti. À 52 ans, il devient alors le plus jeune Premier ministre de l’histoire du Japon. Il ne restera, pour autant, qu’une petite année lorsque son parti perdra les élections sénatoriales de 2007. C’est surtout en raison de problèmes de santé qu’il prendra la décision de se retirer durant cinq ans.

L’illustre disparu s’est surtout fait connaître à l’étranger grâce à sa politique économique surnommée « Abenomics » lancée à partir de fin 2012, combinant assouplissement monétaire, relances budgétaires massives et réformes structurelles. Il a enregistré certains succès, comme une hausse notable du taux d’activité des femmes et des seniors, ainsi qu’un recours plus important à l’immigration face à la pénurie de main-d’œuvre.

Ayant bâti une partie de sa réputation sur sa fermeté vis-à-vis de la Corée du Nord, Shinzo Abe prônait aussi un Japon décomplexé de son passé : il refusait notamment de porter le fardeau du repentir pour les exactions de l’armée japonaise en Chine et dans la péninsule coréenne dans la première moitié du 20e siècle

En fin 2019, il devient le Premier ministre ayant été au pouvoir le plus longtemps. Quelques mois plus tard éclate la pandémie de coronavirus. En parallèle, des accusations de corruption visent son équipe. En septembre 2020, il se retire publiquement en raison, une fois encore, des raisons liées à sa santé.

Le pays du soleil levant perd en ce jour une figure tutélaire, pur produit de familles importantes de l’histoire moderne du Japon.

DT ( source : RFI)

Valerie EZEME MBO

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