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Insécurité à l’UOB : le rectorat veut une police universitaire

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L'entrée de l'Université Omar Bongo (Archives).

Libreville, 27 déc (AGP) – Le Conseil rectoral extraordinaire sur la sécurité de l’université Omar Bongo (UOB) a été présidé ce mardi 27 décembre 2022 par le responsable de cette institution, Pr Mesmin-Noël Soumaho. Occasion de passer au peigne fin la problématique de l’insécurité au Temple du savoir, et de requérir, pour le Conseil rectoral, les forces de l’ordre pour une mission de sécurisation à l’extérieur et à l’intérieur de l’établissement. Ceci, en attendant la mise en place d’une police universitaire.

D’entrée de jeu de cette réunion, le recteur a fait l’historique des évènements qui participent à « un climat délétère et de chaos au sein de l’UOB, et dont les conséquences peuvent être gravissimes à terme« .

« Il est de notre rôle d’éclairer les autorités compétentes sur les enjeux actuels de la sécurité à l’UOB afin de prendre les bonnes décisions« , a-t-il déclaré.

C’est dans cette optique de prévention que le Conseil rectoral a réuni toutes les parties prenantes pour « recueillir leurs avis, et surtout pour transmettre aux plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, chef suprême des forces de défense et de sécurité et aux chef du gouvernement, le message de détresse d’une frange importante de la jeunesse gabonaise dont ils ne cessent de réaffirmer la sacralité pour l’avenir de la nation », a martelé Mesmin-Noël Soumaho.

« Nous avons tenté, cahin caha, avec des ressources humaines, matérielles et financières très insuffisantes, d’endiguer cette vague déferlante de violences inouïes, planifiées (…) », a-t-il indiqué. Affirmant que les responsables administratifs et pédagogiques, les enseignants et étudiants, les agents techniques et les ouvriers de services de l’UOB sont à bout et espèrent une solution face ces agressions multiformes.

Le recteur a d’ailleurs souhaité voir s’étendre la réquisition de l’UOB par les forces de sécurité, jusqu’à la mise en place de la police universitaire.

Le directeur du Patrimoine, Didier Miratou, a fait l’état des lieux de la situation depuis plusieurs années, à propos de ces vols, agressions, pillages de matériels dans les bâtiments administratifs et pédagogiques.

À travers une projection, l’assistance a pu voir les images inédites sur les actes de vandalisme perpétrés au sein de l’UOB. Des images parlantes d’elles-mêmes. Le constat qui en decoule est que les responsables pédagogiques et les enseignants sont exposés et ne se sentent plus à mesure d’exercer dans la quiétude les missions qui leurs sont assignées.

Les membres du Conseil rectoral, au cours de la projection d’actes de vandalisme enregistrés par certaines caméras.

Au terme des discussions, il ressort de ce Conseil extraordinaire deux mesures urgentes, à savoir : la finalisation rapide de la barrière de l’UOB avec tout un dispositif de sécurité, et la mise en place de la police universitaire.

CBO/FE/AGP

Chancelle BIKET ONANGA

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