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Impact de la Covid-19 :  renforcer le système alimentaire national

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Le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, en collaboration avec l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé la semaine écoulée, un séminaire de restitution et de validation des résultats de l’étude portant évaluation de l’impact de la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et la sécurité nutritionnelle au Gabon.

Ce séminaire a permis au bureau national de la FAO de présenter au gouvernement et aux acteurs impliqués dans les systèmes alimentaires, son étude destinée à stimuler la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Gabon.

Pour Arslen Bounemra, coordonnateur adjoint du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, le Gabon a sollicité l’assistance technique de l’institution onusienne en charge de l’alimentation et l’agriculture, pour la mise à la disposition des informations fiables. Ceci, en vue de renforcer la résilience des systèmes alimentaires des populations et contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle post Covid-19.

L’impact du coronavirus, suivi des conséquences de la guerre en Ukraine, a entraîné une perturbation des chaînes d’approvisionnement alimentaire mondiale.

Selon Jonathan Mboulou Ella, consultant national de la FAO,  »il faut renverser la tendance. Il faut que nous renforçons la production nationale pour être sûrs de tenir lors des évènements comme la Covid-19 et autres. Ceux qui font le commerce sont d’un certain âge. il faut que les jeunes reprennent la terre ».

Très dépendant de l’extérieur dans le secteur agro-alimentaire, le Gabon dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), veut assurer sa souveraineté alimentaire.

 »Celle-ci doit reposer sur un renforcement non seulement des systèmes agro-alimentaires, des systèmes de santé et de protection sociale pour accélérer le développement socio-économique, mais surtout sur le capital humain », a estimé lui aussi le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et l’alimentation, Serge Rufin Okana, à l’occasion de la présentation de cette étude.

Les ministères concernés par la problématique dont le Commerce, la Santé, même les gouverneurs des neufs provinces, les préfets et les organisations non gouvernementales (ONGs), ont pris part à cet atelier.

LNL/HUN/FE/AGP

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