Économie

Il n’y aura pas d’augmentation du prix des médicaments 

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Le Directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Abdu Razzaq Guy Kambogo, a expliqué mercredi à Libreville que le Programme gabonais d’évaluation (Progec) qui vise à assurer la conformité des produits avec les normes gabonaises et à empêcher l’importation de marchandises dangereuses et de contrefaçon n’aura aucun impacte sur le prix des médicaments. 

«Il y a eu malencontreusement une mauvaise lecture de l’arrêté qui a fait que certains opérateurs, notamment ceux du secteur pharmaceutique, fassent une sortie en affirmant qu’il va avoir une augmentation du prix du médicament du fait de l’exigence du certificat de conformité induit par l’élargissement du champ d’application du Progec», a déclaré Abdu Razzaq Guy Kambogo, le Directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor).

L’arrêté 1080-20/MTCPMEI/MEF fixant les conditions d’application de l’Évaluation de la Conformité aux normes des produits se matérialisera par la délivrance d’un certificat de conformité aux exportateurs. Cet arrêté survient à la signature entre l’Aganor et la SGS Société générale de surveillance SA, le 26 Janvier 2015, pour le service d’Evaluation de la Conformité de certains produits importés au Gabon. La deuxième phase de ce programme a remis  au goût du jour la question de la conformité des produits importés.

Cet arrêté avait fait bondir l’Ordre national des pharmaciens du Gabon (ONPG) et le Syndicat des pharmaciens du Gabon (SPG), principaux acteurs du secteur qui avaient exprimé leurs inquiétudes, le 9 septembre, à la suite de l’entrée en vigueur du Progec.

Or, pour l’Aganor, l’objectif principal du Progec, est la protection du consommateur, celle des intérêts des producteurs locaux, mais aussi de faire face à l’informel.

Pour Abdu Razzaq Guy Kambogo, l’augmentation du prix du médicament n’est pas possible, même s’il fait partie d’un ensemble de produits appelé produits de santé, il ne fait pas partie du champ d’application du Progec. 

«Le médicament sur ce coup, est automatiquement exclu. Etant un élément supplémentaire, le médicament est exonéré des droits de Douanes. Et le texte précise que le Progec s’intéresse aux produits soumis par le code des Douanes», explique ce dernier, avant d’ajouter que ce programme n’existe pas qu’au Gabon, son champ d’action a été élargi au Gabon comme dans les autres pays où il est implémenté.

Edwige Okouyi Ndakissa, docteur en pharmacie et spécialiste en qualité du médicament, représentant l’Ordre des pharmaciens, a obtenu de l’Aganor un délai supplémentaire fixé au 1er janvier 2021.

Marielle ILAMBOUANDZI
 

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