Haut-Ogooué

Haut-Ogooué-Franceville : l’huile ‘’Cuisin’Or’’ absente sur le marché

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Un magasin pris d'assaut par les consommateurs

FRANCEVILLE, 31 octobre (AGP) – Des rayons vides dans les supermarchés, des files d’attente partout, augmentation des prix chez certains détaillants, nombre de bouteilles limité à trois personnes, c’est le constat fait depuis quelques jours dans la province du Haut-Ogooué (Sud), notamment dans les communes de Moanda et Franceville, du fait de l’absence de l’huile de cuisine, ‘’Cuisin’Or’’.  

L’huile ‘’Cuisin’Or’’, désormais une denrée rare, dans la province du Haut-Ogooué. Pourtant fabriquée au Gabon, cette huile reste absente sur les étalages. Une situation qui occasionne de profonds désagréments aux consommateurs. Car, face à cette situation, certains sont obligés de se procurer l’huile ‘’tournesol’’, de ‘’colza’’, ou encore d’arachide, alors que ces dernières sont deux à trois fois plus coûteuses.

‘’Je suis fatiguée de courir de magasins en magasins ou encore de faire des queues interminables pour me procurer l’huile ‘’Cuisin’or’’. J’ai décidé d’acheter l’huile ‘’tournesol’’. C’est vrai, que ça m’a coûté chère, mais je n’avais pas trop le choix’’, a indiqué Mélanie, visiblement déçue.

En effet, bien que le prix homologué de 1205 F CFA, la bouteille de 900 ml, soit respecté en général, l’huile devient inaccessible au grand désarroi des habitants. Le prix accessible de ce produit par rapport aux autres huiles, crée une forte demande et son absence, ces derniers temps dans les rayons, poussent les consommateurs à se ruer sur les stocks, dans les quelques magasins qui en sont pourvus, et les dévalisent à moindre temps, provoquant une pénurie encore plus élevé.

File d’attente à
Moanda pour se procurer l’huile Cuisin’Or

‘’J’ai été informée qu’il y avait de l’huile dans un magasin de Potos. Je me suis précipitée, et j’ai pu avoir 9 bouteilles d’huile, après avoir fait trois tours dans le magasin. Vu que le nombre de bouteille étant limité à trois par personnes. Au moins, j’ai une réserve pour mon commerce de beignets, car on ne sait pas à quel moment, cette situation va revenir à la normale’’, a confié Justine, une commerçante.

Pour les quelques grandes surfaces qui en possèdent, il faut faire la queue durant plusieurs heures pour se procurer le précieux liquide. ‘’Je ne comprends pas. Je suis dans la queue depuis près d’une heure pour avoir quelques bouteilles d’huile. Ce n’est pas normal. Nous sommes obligés d’être aux aguets, dès que nous sommes informés qu’il y a un magasin qui en vend, il faut se dépêcher. C’est vraiment pénible’’, a laissé entendre Mme Amvoula, mère de famille.

Même plainte pour Monsieur Hassan, qui a pu se procurer un bidon de cinq litres d’huile, après plusieurs heures d’attente.

De nombreuses questions taraudent l’esprit des populations face à cette situation généralisée, dans l’ensemble du territoire national. A quoi a servi la baisse des prix, si, au final on ne peut s’en procurer ? Comment peut-on manquer d’huile, alors que ce produit est fabriqué surplace au Gabon ?

Alors que certains justifient la pénurie d’huile par l’état de la route, qui était inaccessible, d’autres pointent du doigt le nombre réduit des distributeurs agréés des produits ‘’Olam’’. Pour eux, une multiplication du nombre de distributeurs serait l’une des solutions.

ZSO/CSM/CEM/FSS-AGP

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