Société & Culture

Habitat/Cités Alhambra : quand l’incivisme bat son plein

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Un extrait du journal l'UNION attribuant les maisons aux ayants-droit qui ne demandent que le respect de leurs droits humains

Libreville, 14 nov. (AGP)-Au fil des années, les habitants des cités Alhambra, singulièrement ceux de la parcelle 1, communément appelée « la cité non goudronnée », sont confrontés à des actes d’incivisme, lesquels foulent aux pieds, les principes de vie en communauté, notamment le respect des droits à un environnement sain et durable, le droit à la vie, à la sécurité, etc.

La vie est devenue infernale pour les habitants de la parcelle 1 des cités dites « Alhambra » d’Angondjé. Il ne se passe plus un jour, sans que des plaintes et les avertissements n’émanent des riverains de cette cité où la liberté, les droits humains sont dit-on foulés aux pieds par des voisins sans scrupule. Ces derniers temps, d’autres habitants jeunes pour la plupart s’illustrent, au quotidien, par des actes de vol, de violation de domicile, d’espace privés et tout autre acte de vandalisme, d’agression, encouragés par certains parents au silence coupable, qui ne daignent pas bouger leur petit doigt afin de ramener leurs rejetons à l’ordre. Il en est de même pour leurs parents, amis, connaissances et visiteurs qui font montre de comportements et propos désobligeant à leur passage.

En effet ces habitants ayant sollicité et acquis ces logements en bonne et due forme conformément à la Commission d’attribution de 872 logements sociaux construits à Angondjé, en sa séance du 22 janvier 2016 du ministère de l’Urbanisme et du Logement, dont la liste des bénéficiaires, est parue dans le journal l’Union numéro 12039 du Lundi 25 Janvier 2016, suite à leur demande auprès de la SNLS qui fait d’eux, des ayants-droit, vivent un « enfer ».

‘’Il ne s’écoule pas un instant où, l’on ne se réveille en sursaut pour constater que des enfants de la cité et des environs transforment les espaces avants ou arrières des logements, en terrain de football, exposant véhicules, baie vitrées, parebrises et autres objet à la destruction. Sans oublier les vols répétés d’eau, de pièces de véhicules garés par les propriétaires devant leurs concessions respectives. On déplore également, le dépôt à dessein d’ordures ou de déchets en tout genre dans les concessions de paisibles acquéreurs, ayants-droit. S’ajoutent à ce supplice, le calvaire  de compteurs d’eau cassés, de tuyaux d’eau coupés volontairement, de vols de matériaux (sable, graviers et autres, nuitamment, voire de jour), au sein des sites en travaux dans la cité.’’, s’est indigné un riverain

La responsabilité parentale interpellée face à cet incivisme grandissant dans la cité Alhambra

D’autres ont dénoncé les nuisances sonores venant des maisons transformées en bars ou en églises, l’organisation de toutes sortes de cérémonies modernes ou traditionnelles, allant des mariages aux repas à ciel ouvert, sans aviser au préalable les voisins. Ces trouble-fêtes qui, pour certains se sont vus attribuer des maisons en dehors des conditions requises, devraient comprendre qu’ils sont passibles de poursuites judiciaires.

‘’Il faut que l’Etat nous sécurise et que les forces de sécurité viennent agir, a lancé une habitante des cités Alhambra’’.

CEM/CBO-AGP

 

 

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