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LIBREVILLE, 02 novembre (AGP)- Les élections présidentielle, législative, sénatoriale et municipale sont convoquées le 20 novembre prochain sur toute l’étendue du territoire équato-guinéen. A un peu plus de deux semaines du vote, s’ouvre ce jeudi 03 novembre, la campagne électorale.
A quelques semaines de la tenue des élections générales en Guinée-équatoriale, les états-majors politiques se préparent à affronter ces échéances électorales. Ce jeudi 3 novembre, s’ouvre la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire. Les trois candidats en lice pour la présidentielle sont appelés à présenter et édifier l’électorat sur leurs projets de société respectifs.
Deux candidats affronteront ainsi le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, candidat du Parti Démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE), qui dirige le pays depuis 43 ans et brigue un 6ème mandat. Esono Ondo sera le candidat de la Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit, Buenaventura Monsuy Asumu sera le porte-étendard du Parti de la Coalition Sociale-démocrate (PCSD), jusqu’alors allié au PDGE dans les scrutins législatifs et municipaux.
Initialement prévue en avril 2023, l’élection présidentielle avait été avancée au 20 novembre par décret présidentiel, en même temps que les législatives, les sénatoriales et les municipales, pour regrouper des scrutins coûteux en pleine crise économique accentuée notamment par la « la guerre en Ukraine » et la « pandémie de Covid ».
Lundi dernier, la Guinée-équatoriale a décidé de fermer ses frontières terrestres avec le Cameroun et le Gabon pour « éviter l’infiltration de groupes » pouvant « déstabiliser » la campagne présidentielle, comme l’avait indiqué le 25 octobre dernier son vice-président, Teodorin Nguema Obiang, sans donner de date officielle pour la réouverture des frontières. Il avait en outre annoncé que seuls les aéroports resteraient ouverts.
La Guinée-équatoriale ferme régulièrement ses frontières pour des raisons de sécurité, malgré un accord régional sur la libre-circulation des personnes et des biens avec le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville, la République centrafricaine et le Tchad.
Ce pays d’Afrique centrale a renforcé la sécurité frontalière depuis ce que les autorités ont décrit comme une tentative de coup d’État ratée fin 2017, et qui visait à tuer le président Obiang. Le coup d’État avait été orchestré, toujours selon Malabo, par des ressortissants Équato-Guinéens et des mercenaires étrangers traversant depuis le Cameroun.
La Guinée-équatoriale possède d’importantes ressources pétrolières et gazières, mais selon la Banque mondiale, la majorité de ses 1,3 million d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
Le PDGE détient 99 des 100 sièges à l’Assemblée nationale sortante et la totalité des 55 sièges du Sénat.
VEM/FE
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