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Grossesse miraculeuse : le prophète Emmanuel Ndzoma sous mandat de dépôt définitif

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Le Prophète Emmanuel Nzoma sous mandat de dépôt.

LIBREVILLE, 13 septembre (AGP)–Le tribunal de première instance de Libreville a décidé ce mardi de décerner un mandat de dépôt définitif au prophète de l’église Synagogue du Gabon, Emmanuel Ndzoma, auteur d’une supposée grossesse miraculeuse lors d’une croisade évangélique il y a quelques jours. Il est poursuivi pour escroquerie, charlatanisme, et associations des malfaiteurs.

Présenté devant un juge d’instruction ce mardi 13 septembre, le prophète Emmanuel Ndzoma, jusque-là placé en détention provisoire, s’est vu décerner un mandat de dépôt définitif. Ce qui n’a pas empêché son avocat de demander une nouvelle audience ce jeudi 15 septembre pour tenter à nouveau d’obtenir la mise en liberté provisoire de son client.

« C’était une audience devant le juge d’instruction pour solliciter la liberté de mon client. Vous conviendrez avec moi que vendredi, je vous ai dit qu’il n’y avait pas de mandat de dépôt définitif et je vous ai aussi dit qu’on devait se retrouver aujourd’hui à propos de sa liberté provisoire. Il y a mandat de dépôt définitif qui a été décerné. Nous avons été attendus pas au fond mais sur les garanties de représentation », a déclaré son avocat Me Jean Paul Moumbembe devant la presse, au terme de l’audience tenue devant le juge d’instruction.

Me Moumbembe, avocat du prophète à l’issue de l’audience de ce mardi à Libreville.

Emmanuel Ndzoma est poursuivi par le ministère public pour « escroquerie » et pratique de « charlatanisme », a rappelé Me Moumbembe .

L’audience a eu lieu au tribunal de première instance de Libreville, devant lequel se sont rassemblés de nombreux fidèles venus soutenir le leader de leur église. Il avait été incarcéré à titre provisoire depuis le vendredi 9 septembre dernier.

Selon son conseil, Me Jean Paul Moumbembe, une autre audience est prévue pour ce jeudi 15 septembre pour entamer la phase de l’examen du dossier au fond par le juge d’instruction. D’autres personnes mises en liberté provisoire dans le cadre de cette affaire seront entendues devant le juge le lendemain.

Sur une pancarte que brandissait l’une des fidèles, on pouvait lire : « Pharaon libère Moïse. Trop c’est trop « . Les fidèles étaient en larmes, visiblement abattus, traduisant ainsi la profondeur de leur désarroi.

WAN/CBO/VEM/FE-AGP

Valerie EZEME MBO

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