Libreville, le 18 Février (AGP) – Emmanuel Ndzoma, le prophète incarcéré en septembre dernier pour avoir «inoculé» par une prophétie lors d’une croisade de prière diffusée en direct sur les réseaux sociaux, une miraculeuse grossesse de 3 mois à dame Hulda Mbenga, une gabonaise supposée être stérile, a été libéré vendredi 17 février dans l’après-midi. Il était en détention depuis cinq mois pour association de malfaiteurs, charlatanisme,…
Cette liberté provisoire intervient après une demande formulée par ses avocats, dont Me Jean Paul Moubembe et Me Pie Maganga, indique un communiqué de l’ONG SOS prisonniers, bien introduite en milieu carcéral gabonais.
Selon le communiqué de l’ONG, « le 04 janvier dernier, les avocats du prévenu, Maître Jean Paul Moumbembe et Pie Maganga, avaient formulé une demande de liberté provisoire, estimant que le trouble causé par les infractions en sa charge ont cessé, et que tous les actes de la procédure d’instruction sont réalisés, leur client présente également des garanties suffisantes de représentation et conformément aux dispositions de l’article 139 du code de procédure pénale, il sollicite une liberté provisoire« , indique le communiqué.
Le o9 janvier, le juge d’instruction a rendu une ordonnance de mise en liberté provisoire, motivée par le fait que le dossier était suffisamment avancé. Mais le ministère public va interjeter l’appel et renvoyer le dossier à la chambre d’accusation. Le prophète restera en prison, en attendant la décision de la chambre.
C’est finalement hier, jeudi 16 février que la chambre d’accusation, a rejeté l’appel interjeté par le parquet de la République. Et le prophète Emmanuel Ndzoma a été libéré ce vendredi 17 février en après-midi.
Selon Me Jean Paul Moubembé, cité par une source médiatique, Emmanuel Ndzoma passait son temps à lire la bible dans sa cellule. Il disait ne pas savoir pourquoi il était gardé à vue.
Depuis le déclenchement de ce scandale, le ministère de l’Intérieur a ordonné la fermeture de son église dénommée Eglise Synagogue du Gabon (ESG) à titre conservatoire. Ses fidèles soupçonnaient un coup tordu monté par des jaloux qui sont contre le succès du jeune prophète qui mobilise des foules.
La communauté chrétienne et les populations gabonaises se souviennent, certainement de cette affaire, d’un supposé miracle intervenu, au mois de septembre, à l’église la synagogue du Gabon, située dans la commune d’Owendo, où une jeune gabonaise, Hulda Mbenga, avait été au cœur d’un supposé miracle d’une grossesse, alors qu’elle avait du mal à féconder. Après plusieurs enquêtes, la cohérence de cet acte a eu du mal, à convaincre. C’est ainsi que le religieux avait été placé en détention préventive.
FO/VEM/FSS-AGP
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