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Ghana : l’OMS inquiète après la confirmation de cas du virus Marburg

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé ce dimanche son inquiétude après la confirmation du virulent virus Marburg, qui comme Ebola, est une fièvre hémorragique hautement contagieuse. Les cas survenus au Ghana en ce début de mois de juillet constituent la deuxième détection de virus Marburg en Afrique de l’Ouest, après la Guinée.

« Nous sommes entrés dans la période critique au cours de laquelle toute personne exposée au virus est susceptible de développer des symptômes. La surveillance est donc particulièrement importante en ce moment, et les équipes surveillent les contacts deux fois par jour« , a indiqué une porte-parole de l’agence sanitaire à Genève, Fadela Chaib, lors d’un point de presse. A cet effet, l’OMS insiste sur l’importance de surveiller les 150 cas contacts qui sont dans la période « critique » d’incubation.

Le Ghana est en état d’alerte après la découverte en début du mois de juillet de 2 cas suspects du virus Marburg, une fièvre hémorragique presque aussi mortelle qu’Ebola. Des échantillons avaient été envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar pour des examens supplémentaires, et les résultats ont été corroborés, selon un communiqué des autorités ghanéennes, dimanche.

Il y a 15 jours, les deux patients ont été admis dans un hôpital du district de la région d’Ashanti (sud). Chacun présentait des symptômes de la fièvre, des courbatures, de la diarrhée et du sang dans les selles. Au départ, leur condition n’inquiétait pas les médecins, qui l’avaient attribuée à une gastroentérite aiguë. Mais la sonnette d’alarme a été déclenchée lorsque la première patiente est décédée, suivie 48 heures après par la seconde.

L’OMS avant annoncé en septembre 2021 la fin du premier épisode du virus de Marburg en Afrique de l’Ouest, 42 jours après l’identification d’un cas unique en Guinée.

La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores, et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il n’existe aucun vaccin ou traitement homologué à ce jour. Plusieurs traitements à base de produits sanguins, de thérapies immunitaires et de traitements médicamenteux sont en cours de développement, a souligné l’OMS.

DT (sources Africanews, RFI)

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