Ogooué-Ivindo

Gestion de forêts communautaires : quatre personnes interpellées pour suspicion de vol aggravé de bois

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Le tribunal de première instance de Makokou

Makokou (nord-est), le 08 février 2023 (AGP)-Quatre personnes  ont été  interpellés puis déférées, devant le parquet du tribunal de première instance de  Makokou. Ces derniers sont accusés de suspicion de vol présumé  de  bois, au détriment  de la société Nakoto Exploitation forestière (NEF) d’Ovan, chef-lieu du département de la M’voung, selon des sources proches de l’enquête.

Ces interpellations interviennent après  la plainte déposée par le responsable de la société, Ali Akomo Kassimou. Dans cette plainte, Fabrice Mangouba Akomo, directeur technique de NEF, est poursuivi pour suspicion  de vol aggravé  présumé de bois, tandis que ces compères Minsoko-mi-Ndong (président du comité de gestion de la forêt communautaire de Ngokela), Thomas Mba Mvele (secrétaire  général) et Ndekadino Yembengoye (pointeur-cubeur) sont poursuivis  pour répondre des faits de complicité de vol aggravé présumé.

L’affaire est entre les mains d’un juge d’instruction, qui devrait également  auditionner le chef de cantonnement des Eaux et Forêts  d’Ovan, ainsi qu’un de ses collaborateurs, indique la source proche de l’enquête.

En effet, il s’agit d’une affaire de disparition de onze grumiers, dont les bordereaux de vente auraient disparu dans les bureaux  des services des Eaux et Forêts de la localité, précise-t-on de même  source. La valeur des grumiers disparus est de plus 30 millions de francs CFA. De l’argent  qui n’a pas profité à l’association et à la société.

Des ententes entre les présumés  voleurs,  avec  le cantonnement des Eaux et Forêts de la M’voung, à travers des doublons de carnets de factures, auraient facilité cette supercherie,  mise à nue par les enquêteurs de l’antenne  provinciale de la direction générale des recherches  (DGR). De plus, les carnets litigieux auraient  curieusement disparus des services des Eaux et Forêts.

En attendant  la décision que va prendre le juge d’instructions, il faut relever que la gestion des forêts communautaires, dans l’Ogooué-Ivindo pose, davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Car, les responsables des comités de gestion villageoise sont reprochés de s’en mettre plein les poches. Surtout qu’ils se disent au-dessus de la loi.

NMM/ANM/CEM-AGP

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