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Libreville, 12 Avril 2023 (AGP) – Le Premier ministre, Alain Claude Bilié-By-Nze, a procédé, ce mercredi 12 avril à Libreville, à l’ouverture des Assises nationales sur la vie chère, 13 jours après les assises provinciales, en vue de trouver des solutions adéquates à la question de la cherté de la vie au Gabon.
Les gouvernants, les opérateurs économiques et les associations des consommateurs, vont jusqu’à ce jeudi 13 avril, échanger sur plusieurs thématiques à l’occasion des Assises nationales sur la vie chère organisées par le gouvernement gabonais.
L’objectif de ces rencontres étant de formuler des propositions concrètes, devant permettre au gouvernement de prendre des décisions dans l’immédiat.
«Soyons pratiques durant ces échanges. Il ne s’agit pas de dresser les opérateurs économiques contre l’administration. Il s’agit de chercher ensemble des solutions pérennes et consensuelles à la problématique de la vie chère. Pour ce qui concerne le gouvernement, nous prenons l’engagement, devant vous, d’examiner rapidement la faisabilité des propositions qui résulteront de ces assises. Et tout mettre en œuvre pour leurs applications», a déclaré le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, dont les 100 premier jours comme chef du gouvernement interviendront le mercredi 19 avril prochain.
Des pistes de solutions, une fois appliquées, viendront renforcer les efforts consentis par le gouvernement. Lequel a déjà implanté de nombreuses mesures dans la lutte contre la vie chère. Notamment, le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe, la subvention du prix du blé, la gratuité des transports en commun dans le Grand Libreville et la mise en place d’une mercuriale des prix des produits alimentaires.
Pour cette rencontre, l’accent sera mis sur cinq secteurs. À savoir, l’habitat, le transport, la santé et l’éducation, l’alimentation et la restauration, ainsi que la parafiscalité et la fiscalité qui semblent être à la base de la cherté de la vie au Gabon, selon les consommateurs.
Les membres du gouvernement et de nombreux participants auxdites assises.
«80 % des dépenses des ménages à revenu moyen sont orientées dans ces cinq secteurs. (…) Il est donc important de traiter de ces questions si l’on veut améliorer les conditions de vie de nos population» , a fait savoir le ministre d’État, ministre de la consommation et de la lutte contre la vie chère, René Ndemezo’Obiang.
Le représentant des consommateurs, Christian Richard Abiaghe Ngomo, n’a pas manqué de souligner quelques défis en guise de réponses à la cherté la vie au Gabon. Pour lui, on devrait, entre autres, communiquer autrement sur ce phénomène, agir en amont, revoir le train de vie et gérer les taxes pour booster la production et la consommation locale.
La lutte contre la vie chère figure au nombre des 12 principaux chantiers que le Premier ministre s’était donné lors de sa déclaration de politique générale le 24 janvier, moins de deux semaines après sa nomination le 9 du même mois.
FA/HUN/LPM/FSS
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