Économie

Gabon/Eau et électricité : Bilie-By-Nze présente les grands chantiers

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Le ministre d’Etat à l’énergie et aux ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze a présenté mercredi les grands axes de la réforme du secteur de l’eau et de l’électricité et les chantiers en cours et à venir pour améliorer la desserte à Libreville et à l’intérieur du pays.

Lors d’une conférence de presse mercredi à laquelle a assisté le ministre délégué Séverin Mayounou, Alain-Claude Bilie-By-Nze a présenté les principaux programmes pour améliorer la desserte en eau et électricité,  annonçant l’inauguration prochaine de la station d’eau Cim Gabon 2 prévu au premier trimestre 2021.

Cette usine d’eau, d'un coût de 6 milliards de francs CFA et intégralement financée par la SEEG permettra d’augmenter de 36 000 m3 la quantité d'eau potable dans le circuit de distribution de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum.

Le programme PIAEPAL, est l’un des principaux programmes lancés par l’Etat pour améliorer la desserte d’eau et d’électricité dans le pays. D’un montant de 77 milliards de francs CFA, financé par  un emprunt que l’Etat gabonais a contracté auprès de la Banque africaine de développement, il vise l’amélioration de la fourniture d’eau à Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum. Pour le membre du gouvernement, « il s’agit là d’un point essentiel » dans un contexte où les populations du Grand Libreville ne cessent de se plaindre des coupures d’eau. Alain-Claude Bilie-By-Nze a, à ce propos, indiqué que « le gouvernement n’est ni sourd, ni aveugle, ni inactif », précisant qu’il y a des chantiers en cours et des chantiers à venir pour améliorer l’offre en eau et électricité.  

« Les travaux qui vont être lancés en février 2021, prendront un peu plus de temps et ne manqueront pas d’occasionner quelques désagréments car il s’agira de pose de canalisations qui pourront nécessiter que certaines voies de circulation connaissent quelques restrictions, le temps des travaux », a-t-il prévenu.

Le deuxième programme de 35 milliards de francs CFA est PASMIR. Il concerne l’accès aux services de base en zone rurale et péri-urbaine (PASMIR). Mis en œuvre avec un appui de la Banque ce projet devrait impacter 60.000 foyers en matière d’électricité et 35.000 en eau dans les provinces de la Ngounié, de l’Estuaire, du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué.

Le dernier programme est le Plan d’action prioritaire de 10 milliards mené par le ministère. Il s’agira des travaux de renforcement et d’extension de réseaux d’eau et d’électricité dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo, de la Ngounié, de la Nyanga, de l’Estuaire, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. Les conventions ont été signées jeudi et les travaux devraient démarrer entre janvier et février 2021.

Outre les investissements du projet de la centrale de production d’eau Ntoum 7, du renforcement de la centrale du Cap Lopez à Port-Gentil et du barrage hydroélectrique de Grand Poubara, ce sont donc 144 milliards qui seront investis en 2021 pour les travaux d’eau et d’électricité. D’ici à 2023 le gouvernement compte investir 300 milliards dans le secteur pour satisfaire une population de près de 2 millions d’habitants.

Car, la société d'Energie et d'eau du Gabon (SEEG) ne produit que 230 000 m3 d'eau par jour pour un déficit journalier de 70 000 m3. Malgré un taux d’accès à l’électricité, estimé entre à plus de 80 %, un des plus élevés d’Afrique subsaharienne, le Gabon accuse un déficit énergétique qui pourrait contrarier ses objectifs de développement.

Avec une production d’électricité d’environ 711 MW, le Gabon espère porter sa production d'électricité à 1 200 MW en 2022.

Louis-Philippe MBADINGA

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