ActualitéSociété & Culture

Gabon/Droits de l’Homme : pour des lois accessibles à tous

0

À l’occasion de la célébration de la Journée nationale des droits de l’Homme, sous le thème : «Pour des lois accessibles à tous», les personnes vivant avec un handicap ont été les acteurs de premier plan cette année. Le gouvernement a saisi cette commémoration pour présenter la loi 006/2021 du 06 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes et sensibiliser sur les différentes reformes intervenues dans le cadre de la stratégie Gabon-Égalité.

Ce vendredi 3 juin 2022 était jour de sensibilisation et d’information aux droits de l’Homme au Gabon, dans le cadre de la Journée nationale des droits l’Homme organisée par le ministère de la Justice, sous le thème : «Pour des lois accessibles à tous». Cette activité s’est tenu avec les représentants de la société civile, dont les associations des personnes vivant avec un handicap au Gabon, et en présence des membres du gouvernement, du représentant du système des Nations-Unies.

Les participants ont été sensibilisés sur les différentes reformes intervenues dans le cadre de la stratégie Gabon-Égalité. De même, ils ont eu une présentation de la loi 006/2021 du 06 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes sous des formats prenant en compte les spécificités des différents handicaps, suivie de la remise de matériels et la distribution des kits à l’endroit des personnes vivant avec un handicap.

Le gouvernement gabonais a placé la lutte contre les inégalités et la promotion de la femme et la jeune fille au centre de ses préoccupations. Le programme de l’Égalité de chances exige un investissement dans le domaine de la formation et de l’éducation.

« Si l’accessibilité et l’accès aux lois constituent, pour nous tous et pour chacun, des conditions essentielles à la jouissance pleine et active de nos droits, elles le sont encore plus pour les personnes vivant avec un handicap. Comme chacun de nous et sur une base d’égalité avec tous les autres citoyens, les personnes en situation de handicap doivent être assurées de pouvoir participer et contribuer pleinement à la vie de notre société« , a souligné le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas.

Le membre du gouvernement a rappelé que Gabon-égalité est une politique publique. Pour elle, l’accès aux lois est un moyen efficace pour conforter leur autonomie et renforcer leur liberté de prise des décisions. « Engagé dans ce processus d’inclusion visant à ne laisser aucun citoyen en marge du développement, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour la réalisation effective des droits des personnes en situation de handicap dans notre pays », a-t-elle martelé.

Engagée à faire progresser les droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas a invité l’ensemble des acteurs à réfléchir à ce qui peut être fait pour que la garantie des droits fondamentaux des personnes vivant avec un handicap soit une réalité vivante dans notre pays. Tout en félicitant les vaillants acteurs des associations des personnes en situation de handicap qui, selon elle, ont travaillé à la transcription de la loi n°006/2021 portant sur l’élimination des violences faites aux femmes sous ces différents types de formats.

Dr Stéphanie Ntsame Ngoua, intervenant en lieu et place du président de la Fédération Nationale des Associations des et pour personnes handicapées du Gabon (FNAPHG), a dressé un plaidoyer pour la réalisation du droit à l’éducation et l’élimination des discriminations envers les personnes handicapées, souvent confrontés à la discrimination, à l’exclusion et à d’autres abus.

Et Mme Ntsame Ngoua de regretter que les personnes handicapées « ne bénéficient pas d’une éducation et d’une formation professionnelle pour accéder au marché de l’emploi« . Elle a a déploré le fait qu’il n’existe aucune structure d’accueil pour leur formation, insertion et réinsertion. Tout comme elle a dénoncé les violences faites aux enfants scolarisés notamment, à l’instar des enfants albinos. « Il est inconcevable que des enfants albinos puissent subir des violences telles que la mise au soleil, exposant leur peau à des cancers ou tout autre sévice« , a-t-elle fustigé.

Chancelle BIKET ONANGA

Open golf de Libreville : c’est parti pour 5 jours de compétition

Article précédent

Améliorer les conditions de vie des personnes en situation d’handicap

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité