ActualitéSociété & Culture

Front social : les écogardes investissent le Trésor public

0

Les écogardes, dont la mission est d’assurer la sécurité des 13 parcs nationaux du Gabon, ont investi le siège du Trésor public hier mardi à Libreville, afin de déposer un courrier dans lequel ils revendiquent deux mois d’arriérés de salaires.

C’est face au mutisme du gouvernement, et principalement du ministère en charge des Eaux et Forêts, que les écogardes du Gabon ont envahi le Trésor public hier mardi. En colère, ces paramilitaires sont allés y déposer un courrier dans lequel ils  réclament deux mois de salaires impayés.

La situation découle de la rupture du dialogue entre le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) et le Secrétariat exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Cette entité chargée de la gestion des 13 parcs nationaux ne cesse, ces derniers mois, de rejeter la responsabilité des retards de salaires au Trésor public.

« Lors de notre dernière assemblée générale qui s’est tenue le dimanche 14 novembre, nous avons finalement opté pour la rédaction d’un courrier que nous avons déposé ce matin auprès du secrétariat du trésorier payeur » ,a renseigné Sosthène Ndong Engonga, secrétaire général du Syneg.

Les écogardes ont annoncé un mouvement d’humeur le lundi 15 novembre écoulé, à travers une lettre adressée au Secrétariat exécutif de l’ANPN, pour exiger leurs rémunérations. « Il n’en est toujours rien, alors que des pères et des mères de familles que nous sommes, faisons face à d’importantes difficultés sociales« , se sont indignés les membres du syndicat.

Les écogardes s’insurgent par ailleurs de « l’indifférence » du ministre des Eaux et Forêts, Pr Lee White, pourtant ancien Secrétaire exécutif de l’ANPN, et surtout que c’est pendant son règne que la structure a commencé à battre de l’aile, ont-ils souligné.

« Pour ce qui concerne nos autorités, ils sont désormais dos au mur face à cette situation qui n’a que trop duré« , a estimé Sosthène Ndong Engonga. Indiquant que les écogardes ne savent plus à quel saint se vouer, d’autant plus qu’ils ont utilisé toutes les voix règlementaires pour sortir de cette impasse, sans que rien ne change en leur faveur. Dans les tout prochains jours, le Syneg se réserve le droit d’installer un bivouac devant le Trésor public si aucune solution immédiate n’est trouvée.

RNA

Nasser Bourita s’entretient avec le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité

Article précédent

Oyem: Le maire promet de s’attaquer à l’insalubrité

Article suivant

Commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus dans Actualité