Haut-Ogooué

Franceville : Le cri d’alarme des exploitants forestiers et scieurs artisanaux du Haut-Ogooué

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Le collectif des exploitants forestiers et artisanaux du Haut-Ogooué au sortir de la réunion.

Les Exploitants forestiers et scieurs artisanaux du Haut-Ogooué (Sud-est), se sont réunis jeudi à Franceville pour débattre essentiellement sur la note circulaire du 18 février 2021, interdisant la coupe du bois sur l’étendue du territoire national.

Présidée par son responsable, Michel Lemboumba et son secrétaire général, Jules Armel Omboundji Mpiga, la réunion de l’association des Exploitants forestiers et scieurs artisanaux du Haut Ogooué avait pour but de se concerter sur l’arrêté numéro 38 MEFMEPCPAT/ SG/DGICBVPF fixant les éléments constitutifs du dossier de demande de l’agrément professionnel en matière d’industrie du bois, et sur la note circulaire du 18 Février 2021, émise par le ministre des Eaux et forêts, Pr Lee White, interdisant la coupe du bois sur l’étendue du territoire national.

En effet, depuis l’interdiction de la coupe de bois annoncée par la tutelle, les exploitants forestiers et scieurs artisanaux du Haut-Ogooué se disent oppressé par cette mesure qui vient suspendre leur source de revenu. Aussi, ne pouvant plus vivre dans ces conditions, ils se sont réunis pour interpeller les plus hautes autorités pour qu’elles puissent alléger certaines mesures afin de favoriser le quotidien des exploitants et scieurs gabonais qui vivent de cette activité.

«La note circulaire du 18 Février 2021 du ministre des Eaux et Forêts, est effective depuis plusieurs. Et depuis cette date, cette annulation plonge plusieurs gabonais artisanaux dans la précarité. Car, c’est de cette activité qu’ils vivent et prennent soin de leurs nombreuses familles. Nous avons de lourdes responsabilités, c’est grâce à cette coupe de bois que nous arrivons à joindre les deux bouts. Et pourtant, nous sommes en règle et nous payons nos impôts», a fait savoir le président de l’association, Michel Lemboumba.

Ces exploitants forestiers, au regard des désagréments occasionnés par cette note circulaire sur leurs activités, ont décidé de solliciter l’intervention de la première autorité de la province, le gouverneur Jacques Denis Tsanga.

«Nous sollicitons l’intervention du patron de la province du Haut-Ogooué, le gouverneur Jacques Dénis Tsanga, qui a été ministre des Eaux et Forêts et qui connaît plusieurs problèmes et pourra nous orienter. Et il faut également souligner qu’il y a plusieurs sociétés Forestières dans le Haut-Ogooué, mais malheureusement toutes ne vendent pas leur bois au niveau local. Il n’y a que nous les exploitants forestiers et artisanaux. C’est en effet nous qui développons la province du Haut-Ogooué en matière de bois dans plusieurs dépôts de vente, afin que plusieurs gabonais de la province puissent être approvisionnés», a-t-il précisé.

Zita Sonia Okassa

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