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France : Une conférence internationale sur la Libye s’ouvre ce vendredi

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Emmanuel Macron et le Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah lors d'une conférence de presse après leur rencontre à l'Élysée, à Paris, le 1er juin 2021 (Photo: France 24).

Le président français Emmanuel Macron réunit une conférence internationale sur la Libye ce vendredi 12 novembre 2021 à Paris pour donner une ultime «impulsion» aux élections du 24 décembre, qui restent très incertaines sur fond de tensions entre camps rivaux libyens.

La conférence internationale sur la Libye qui se tient à Paris le 12 novembre a pour ambition de donner une ultime « impulsion » au processus électoral en Libye. Selon l’Elysée, cette conférence est co-présidée par l’Allemagne, l’Italie, la France, les Nations-Unies et la Libye.  Mais à un mois et demi de la présidentielle du 24 décembre, rien ne garantit que le calendrier électoral sera tenu, ni que le processus électoral ne mette un terme au chaos politique et sécuritaire.

La confusion règne en Libye à la veille de cette grande rencontre internationale. Le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah, refuse depuis dimanche la loi électorale tout comme les islamistes et les milices de Tripoli. C’est Khaled al-Mechri, un frère musulman, à la tête du Haut Conseil de l’État qui mène la fronde contre la loi électorale.  Il a affirmé à la chaîne al-Jazeera qu’il ne croit pas que les élections pourraient avoir lieu à la date prévue. À plusieurs reprises, il a mis en garde contre un retour à la case départ, donc à la guerre, si les élections n’étaient pas repoussées.

C’est suite à une réunion, mardi 9 novembre, à Tripoli entre des chefs de milices et le président du Haut Conseil de l’État Khaled al-Mechri, que 22 chefs ont dénoncé la loi électorale votée par le parlement pour la présidentielle du 24 décembre.

Ils appellent à un référendum sur cette loi. Des exigences qui impliqueraient de repousser la date du scrutin. Khaled al-Mechri a tenu des propos virulents en incitant les Libyens à boycotter « des élections permettant à des criminels de se présenter » : Il désigne sans les nommer Saïf al-Islam Kadhafi et le maréchal Haftar. Après cette mise en garde, il s’est déplacé mercredi à Ankara.

Le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah s’est, lui aussi, rendu en Turquie ces derniers jours. En rentrant d’Ankara dimanche, il a exigé de changer la loi électorale, affirmant qu’il avait le soutien de 49 députés. Plusieurs députés cités ont dit cependant ne pas être au courant.

Paris, de son côté, a mis en garde contre des perturbateurs en embuscade qui « essaient de faire dérailler le processus ». Il faut, souligne la présidence française, rendre ce processus électoral « incontestable et irréversible ».

Valerie EZEME MBO

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