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Fougamou : un présumé trafiquant d’ivoire mis aux arrêts

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LIBREVILLE, 16 août (AGP)-Un jeune gabonais, la vingtaine révolue, et dont l’identité n’a pas été révelée,  a été arrêté le 15 août 2022, dans la ville de Fougamou, en flagrant délit de détention et commercialisation de 12 pointes d’ivoire, par les agents de la police judiciaire et des eaux et forêts de Mouila, dans la province de la Ngounié.

Exerçant des activités de pêche, le présumé trafiquant dissimulait 12 pointes d’ivoire, totalisant un poids d’une vingtaine de kilogrammes, dans les eaux de la Ngounié avant de se faire prendre en flagrant délit de détention et de commercialisation, le 15 août dernier.

L’ivoire-saisie-par-les-agents.

Cette arrestation a été réalisée par une équipe mixte composée de la police judiciaire de Mouila, de l’administration des Eaux et Forêts (Direction provinciale et Direction de la lutte contre le braconnage), appuyée par l’ONG ‘’Conservation Justice’’.

Un agent de conservation justice a indiqué que les faits constitués exposent désormais le présumé trafiquant à la rigueur de l’application des dispositions légales prévues par l’article 388 du code pénal qui réprime la détention et la commercialisation des ivoires à dix (10) ans d’emprisonnement.

L’indélicat est actuellement gardé à vue dans les locaux de la police en attendant son transfert devant le parquet spécial à Libreville.

« On note une tendance persistante au braconnage des éléphants  malgré le renfoncement des dispositions légales depuis 2019. Si aucun pays n’y échappe, la justice gabonaise pourrait continuer à faire preuve d’efficacité en condamnant les prévenus à des peines dissuasives susceptibles de freiner le trafic qui touche de nombreuses personnes », a confié le juriste.

Selon les spécialistes, la capture de carbone par le maintien des éléphants pourrait équivaloir à plus de 6000 tonnes de dioxyde de carbone par kilomètre carré. Une quantité de carbone similaire à celle capturée par plus d’un quart de millions d’arbres. Ainsi, la population d’éléphants estimée à 95.000 en 2021 pourrait optimiser les capacités de séquestration de carbone de la forêt du Gabon.

 Rappelons qu’en Août 2021, le Gabon devenait le premier pays africain à recevoir un paiement pour la réduction avérée de ses émissions dues à la déforestation et à la dégradation de ses forêts à travers le mécanisme de paiement de service écosystémique REDD+.

CBO/VEM/AGP

 

 

Valerie EZEME MBO

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